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De nombreuses conductrices et conducteurs de véhicules scolaires manifestaient, jeudi, afin de réclamer au gouvernement Legault des investissements pour «sauver le transport des élèves».
Les salaires des conducteurs seraient le principal enjeu selon Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).
«L’indexation de 8 % de l’enveloppe globale du transport scolaire proposée par le ministère de l’Éducation est nettement insuffisante puisqu’elle ne couvre même pas les augmentations nécessaires pour assurer un salaire décent aux conductrices et aux conducteurs d’autobus jaunes et de berlines», soutient cette dernière.
Une enveloppe budgétaire dédiée «entièrement aux salaires» serait la solution fait savoir Mme Dubé. «Nous exerçons un vrai métier et il est plus que temps qu’on reçoive une rémunération qui reconnaisse nos compétences». Le salaire moyen des conductrices et conducteurs est actuellement de 20 000 $ par an.
Plusieurs transporteurs jugent la proposition ministérielle en deçà des besoins. Principale conséquence : ils refusent de signer un nouveau contrat avec les centres de services scolaires. «Il est minuit moins une. Nous l’avons dit maintes et maintes fois et nous le répétons: si les augmentations des montants pour le transport scolaire ne sont pas à la hauteur, il y aura d’importants bris de services à la rentrée et ce sera un vrai casse-tête pour les familles», avance Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics.
Le secteur du transport scolaire de la FEESP-CSN inclut plus de 3 000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires.