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La Ville de Rimouski a adopté lundi son programme quinquennal d’immobilisations qui prévoit 184 M$ en investissements pour les années 2023 à 2027.
36,3 M$ seront investis en 2023 pour différents projets dont le financement est « attaché » selon le maire suppléant Rodrigue Joncas. 44 % du montant provient de subventions des gouvernements fédéral et provincial. « Les citoyens auront à débourser seulement 6 M$ sur 36 M$ à travers des emprunts. On avait des sources de financement externes et des réserves pour certains projets. »
Parmi les projets qui seront réalisés en 2023, mentionnons la réfection de la toiture de l’hôtel de ville et du gymnase de l’Édifice Claire-L’Heureux-Dubé au coût de 2 M$.
523 000 $ seront affectés à la construction d’un terminus et à d’autres aménagements pour le transport en commun.
Le budget participatif citoyen et le fonds écoresponsables sont de retour avec des investissements respectifs de 200 000 $ et de 250 000 $.
9 M$ serviront au Programme d’aide à la voirie locale.
La revitalisation du centre-ville figure dans les plans à plus long terme.
« On va réaliser les plans dès 2024 et on espère commencer les travaux majeurs dès 2025. C’était tributaire de la démolition de la Grande-Place et de l’aménagement des nouveaux bâtiments par Groupe Sélection. On n’aurait pas pu simultanément avoir le chantier de la Grande Place et les travaux de réfection au centre-ville à la Place des Anciens-Combattants. »
Rodrigue Joncas, maire suppléant
Le conseil souhaite toujours la construction d’un complexe multisport. « On rêve toujours de pouvoir réaliser un complexe multisport, mais il faut attendre les conditions gagnantes et les programmes d’aide financière », explique le conseiller du district de Nazareth.
La Ville a préféré adopter un programme d’immobilisations sur cinq ans plutôt que sur trois ans comme c’était précédemment le cas afin de se doter d’une vision plus large en raison du contexte actuel. Un programme quinquennal permet aux élus d’inverser des priorités en fonction des opportunités de financement.
« Avec le contexte actuel, la période d’inflation, la possible récession, le coût de l’essence et des matériaux qui retardent des projets, on aime mieux se donner et donner aux citoyens un aperçu de ce qu’on entend réaliser dans les cinq prochaines années, sachant qu’on peut devancer un projet si l’opportunité se présente, précise Rodrigue Joncas. Au moins, ça donne l’heure juste. »