Politique

Des humanitaires pressent Ottawa de mettre l'éducation à l'ordre du jour du G7

L'ancien sénateur Roméo Dallaire affirme que l'éducation peut endiguer l'insécurité sociale qui mène à la violence.

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cec307ce9a82349669c0ee2f4b9706e31011e0eb72a299d2a97b97d2988117f5.jpg Roméo Dallaire, alors sénateur, témoigne de la contribution du Canada au maintien de la paix internationale devant le Comité de la défense nationale de la Chambre des communes, le jeudi 27 septembre 2018 à Ottawa. (Sean Kilpatrick | La Presse canadienne)

Le secteur de l'aide humanitaire au Canada se mobilise pour demander à Ottawa d'utiliser sa position sur les tribunes internationales afin de promouvoir l'éducation comme moyen de renforcer la sécurité mondiale. 

Le Canada accueillera cette année le sommet des dirigeants du G7, en juin prochain en Alberta, et le pays hôte s'engage habituellement à faire une contribution au développement international. 

Des organismes d'aide humanitaire et des sénateurs canadiens ont joint leurs voix afin de demander au Canada de profiter de cette tribune pour défendre «la paix, l'éducation et la sécurité». Ils insistent sur la façon dont le Canada peut renforcer la sécurité au pays en empêchant les jeunes d'être recrutés par des groupes armés.

L'ancien sénateur Roméo Dallaire, qui a dirigé la mission de maintien de la paix du Canada au Rwanda dans les années 1990, affirme que l'éducation peut endiguer l'insécurité sociale qui mène à la violence. 

Ottawa n'a pas encore fait connaître ses plans pour le sommet du G7 en juin, en raison de l'incertitude quant à l'identité de la personne qui dirigera le gouvernement canadien à ce moment-là et de la pression mondiale exercée sur tous les projets d'aide internationale après la suspension récente du financement américain sous la présidence de Donald Trump. 

Dylan Robertson

Dylan Robertson

Journaliste