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Des habitants d'une banlieue de Miami ont utilisé une hache, un extincteur et un tuyau d'arrosage pour secourir quatre personnes se trouvant dans un petit avion qui s'est écrasé contre un arbre, un nouvel accident près d'un aéroport très fréquenté du sud de la Floride.
«C'était tout simplement héroïque», a déclaré mardi Angelo Castillo, maire de la municipalité de Pembroke Pines, située entre Fort Lauderdale et Miami.
Mais M. Castillo est frustré. Il a indiqué qu'il y avait eu plus de 30 accidents au cours des cinq dernières années en périphérie et à l'aéroport de North Perry, qui accueille de petits avions. Une rue locale porte le nom de Taylor Bishop, 4 ans, l'une des trois personnes décédées lorsqu'un avion a percuté un VUS en 2021.
«Nous avons besoin de meilleures garanties que ces avions ne vont pas continuer à tomber du ciel, a clamé le maire. Avant la Seconde Guerre mondiale, l'aéroport était une ferme laitière. Aujourd'hui, c'est l'aéroport d'aviation générale le plus fréquenté de Floride. Mais dans un rayon de huit kilomètres, on compte environ un demi-million de personnes.»
Un pilote et trois passagers approchaient de l'aéroport à bord d'un Cessna T337G lorsque l'appareil s'est écrasé contre un arbre dans le quartier de Pines Village dimanche vers 20 h, ont indiqué les autorités.
«Les habitants ont interrompu leur repas et sont sortis, a raconté M. Castillo. Certains avaient des tuyaux d'arrosage pour éteindre le feu. Il y avait des coupures et des contusions, mais tous les quatre ont survécu.»
Giovanna Hanley a indiqué que l'avion s'était écrasé près de la maison de sa mère, où elle résidait.
«En quelques secondes, mon beau-père, un héros, brisait des vitres et sortait les blessés. (…) C'est personnel. C'est rageant. C'est inacceptable», s'est insurgée Mme Hanley sur Facebook, faisant référence aux accidents d'avion.
Un courriel sollicitant un commentaire de l'aéroport de North Perry est resté sans réponse mardi. Le National Transportation Safety Board (NTSB) enquêtera sur l'accident.
Le maire Castillo, quant à lui, réclame une enquête indépendante sur la sécurité aérienne locale.
«Les gens sont en colère, et je ne peux pas les blâmer», a-t-il dit.