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Ils se disent préoccupés par les différents blocages à travers le pays qui nuisent aux entreprises et à l'économie.
Les représentants des gens d'affaires au Québec exhortent les gouvernements à mettre fin rapidement aux blocages d'infrastructures essentielles par des manifestants opposés aux mesures sanitaires, déplorant les impacts sur plusieurs entrepreneurs «qui tentent de sortir la tête de l'eau après deux ans de pandémie» et sur la réputation du Canada.
Dans un communiqué commun, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) se disent préoccupés par les différents blocages à travers le pays qui nuisent aux entreprises et à l'économie.
Ces organisations demandent que le gouvernement fédéral intervienne, en collaboration avec les provinces et les municipalités, pour mettre fin rapidement aux blocages.
Le président et chef de la direction de la CCMM, Michel Leblanc, fait valoir que plusieurs entreprises dépendent d'un accès fluide de produits qui arrivent des États-Unis alors que de nombreux autres y exportent leur production.
«La détérioration de la situation depuis le début de la semaine a un impact énorme. Nous demandons sans ambiguïté au premier ministre du Canada, Justin Trudeau, de prendre les mesures nécessaires pour que le blocus cesse immédiatement», affirme M. Leblanc.
«On comprend la frustration qui est palpable chez une partie de la population, mais les entreprises n'ont pas à subir davantage les conséquences de ces blocages. Laisser durer les choses, c'est porter un coup fatal à plusieurs entrepreneurs qui tentent de sortir la tête de l'eau après deux ans de pandémie», a poursuivi le président et chef de la direction du CPQ, Karl Blackburn.
Les groupes d'affaires estiment aussi que les gouvernements doivent travailler en collaboration avec l'industrie pour sécuriser et renforcer les corridors de transport essentiels «afin qu'ils ne soient pas la proie de perturbations futures».
«Les manufacturiers en ont ras-le-bol! Ils ont dû composer, au cours des derniers mois, avec deux grèves au port de Montréal, le blocus ferroviaire, des inondations en Colombie-Britannique, une pandémie et j'en passe. Maintenant, on assiste à des blocages aux frontières. C'est plus qu'un pont qui est bloqué, c'est notre économie qui est affectée. C'est au gouvernement d'utiliser les bons moyens pour agir et mettre fin à ces perturbations», a fait valoir la présidente-directrice générale de MEQ, Véronique Proulx.