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«Cela ne fait qu'alourdir le fardeau financier des familles», a avoué un père.
De nouvelles restrictions de stationnement payant ont été mises en place dans l'un des complexes sportifs les plus fréquentés de Montréal et, pour les familles de jeunes athlètes, cela signifie qu'il faut ajouter des centaines de dollars par année aux frais d'inscription déjà coûteux.
Les familles qui se rendaient aux essais de hockey samedi au Complexe sportif Claude-Robillard, dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville, se sont dites choquées lorsqu'elles ont découvert la situation du stationnement.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Actuellement, le stationnement payant est en vigueur 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et coûte 2,504 de l'heure, ou jusqu'à 11$ par jour.
«Nous le faisons souvent, alors cela va vite s'accumuler d'ici la fin de la saison», a dit Freddy Davy, père d'un joueur de hockey.
Joseph Paglia a deux adolescents qui s'entraînent plusieurs fois par semaine.
«Lorsque vous prenez 2,50$ et que vous les extrapolez au nombre d'heures que vous passez ici par semaine, sur une saison, sur une année, cela devient assez cher», a-t-il précisé. «Dans mon cas, vous savez, cela pourrait facilement être quatre ou cinq, peut-être même 600$.»
Le stationnement de 450 places est l'endroit le plus proche pour se garer, et de nombreuses familles disent qu'elles n'ont pas d'autre choix, surtout lorsqu'elles doivent transporter du matériel lourd.
«Lorsque vous jouez au hockey, et dans mon cas, mon fils est gardien de but, il est un peu difficile de transporter un sac de hockey de 75 livres, vous savez, de trois pâtés de maisons jusqu'à l'aréna», a ajouté M. Paglia.
Selon lui, la décision ne prenait pas en compte les jeunes familles qui déboursent déjà des centaines de dollars pour payer les sports organisés.
«Ajouter cinq, six, sept, mille dollars de plus pour le stationnement ne fait qu'alourdir le fardeau financier des familles», a dit M. Paglia.
La Ville de Montréal a déclaré que le terrain était fréquemment occupé par des personnes qui n'utilisaient pas le complexe, ce qui réduisait l'accès pour les utilisateurs. En conséquence, le stationnement payant a été introduit, ce qui, selon la Ville, est moins coûteux que le stationnement dans la rue.
M. Paglia a déjà fait part de ses inquiétudes à la Ville par courriel électronique et espère qu'un terrain d'entente pourra être trouvé.
«Je pense qu'en offrant quelques heures de stationnement gratuit, on répondrait probablement aux besoins de l'écrasante majorité des usagers du complexe», a-t-il conclu.