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Des étudiants disent qu’ils se joignent aux étudiants d’autres universités aux États-Unis et au Canada.
Un groupe d'étudiants de l'Université de Toronto annonce jeudi avoir organisé une manifestation sur le campus pour appeler l'université à rompre ses liens avec Israël en raison de la guerre dans la bande de Gaza.
Des étudiants déclarent dans un communiqué de presse qu'ils ont franchi une clôture nouvellement installée autour d'une zone du campus, connue sous le nom de King's College Circle, pour établir un campement en solidarité avec le peuple palestinien.
Ils disent qu’ils se joignent aux étudiants d’autres universités aux États-Unis et au Canada pour appeler leurs établissements à révéler leurs liens avec le gouvernement israélien et à se désinvestir des entreprises israéliennes.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier sur la situation aux États-Unis:
Plusieurs tentes étaient installées jeudi matin au centre du King's College Circle de l'Université de Toronto, avec quelques voitures de police et véhicules de sécurité privés garés à proximité.
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Des militants propalestiniens ont dressé leurs tentes sur des campus de tout le pays ces derniers jours, notamment à l'Université McGill de Montréal, à l'Université d'Ottawa, à l'Université Western de London, en Ontario, et à l'Université de la Colombie-Britannique.
Une juge québécoise a rejeté mercredi une demande d'injonction visant à arrêter la manifestation à McGill. Deux étudiants de l'université avaient demandé à la Cour supérieure d'ordonner aux manifestants de s'éloigner d'au moins 100 mètres des bâtiments de McGill, affirmant que leur présence avait créé un environnement hostile et menaçant pour leur sécurité physique.
La juge Chantal Masse a statué mercredi que les demandeurs n'avaient pas démontré que leur accès à l'établissement était bloqué ou qu'ils ne pourraient pas passer leurs examens de fin d'année.
«Le Tribunal est d'avis que la balance des inconvénients penche du côté des manifestants dont la liberté d'expression et de réunion pacifique serait atteinte de façon importante alors que les préjudices mis en preuve par les demandeurs faute d'obtenir une telle ordonnance sont plutôt limités, relevant davantage de craintes subjectives et d'inconforts que de craintes précises et sérieuses pour leur sécurité», a écrit la juge Masse.