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Ce sont des passants qui ont dû venir en aide à Dorothy Baker. Les conséquences sont graves pour cette femme de 89 ans.
Une famille de Montréal affirme que leur grand-mère de 89 ans ne sera plus jamais la même après avoir été laissée blessée dans le stationnement d'un Walmart pendant plus d'une heure.
Cet article a été traduit à partir d'un contenu de CTV News.
Le 11 janvier dernier, Dorothy Baker se rendait au magasin à grande surface de la rue Jean-Talon pour faire ses courses hebdomadaires lorsqu'elle a glissé et est tombée juste derrière sa voiture, à quelques mètres de la porte d'entrée.
Le passant Milan Sharma, qui se trouvait au magasin avec sa famille, a été témoin de la chute et s'est précipité pour l'aider.
«Je voulais voir si je pouvais lui donner un coup de main et voir si tout allait bien», a-t-il déclaré à CTV News. «Elle souffrait atrocement.»
M. Sharma dit que lui et quelques autres ont fait de leur mieux pour la mettre à l'aise, puis il est entré dans le magasin pour demander de l'aide. «Je suis entré dans le Walmart pour les informer qu'il y avait une femme ici qui était tombée près de la porte»
«Ils m'ont juste demandé si j'avais appelé le 911. J'ai dit: "Oui".»
M. Sharma dit qu'il est retourné à l'intérieur deux fois pour demander de l'aide et des couvertures supplémentaires.
«Je pensais qu'ils viendraient faire quelque chose parce que c'était dans le stationnement», raconte-t-il. «Quelqu'un aurait pu passer juste à côté d'elle ou ne pas la voir, et ça aurait pu être un gros accident.»
M. Sharma dit que Mme Baker lui a également demandé d'appeler son petit-fils, Jonathan Labow Hart, et son mari, Simon Fauteux, qui se trouvaient dans une banque voisine.
«[M. Sharma] nous a dit: "nous sommes au Walmart. Nous essayons de la stabiliser, mais nous n'arrivons pas à la soulever. Nous l'avons allongée sur le sol où elle est tombée, et nous l'avons recouverte de couvertures. Elle n'est pas en grande forme"», se souvient M. Hart.
Le couple s'est précipité pour trouver leur matriarche effondrée, entourée de bons samaritains qui tentaient de la garder au chaud dans des températures inférieures à zéro.
«Elle était si vulnérable», dit M. Hart.
«En la voyant dans cet état, j'ai craqué et j'ai pleuré parce qu'elle est sans défense.»
Ils disent qu'ils sont entrés dans le magasin pour demander de l'aide, encore une fois. «Pas un seul responsable n'est venu voir si elle allait bien. Pas un seul membre du personnel», a affirmé le petit-fils. «Ils n'ont pris aucune responsabilité.»
De plus, les ambulanciers ont mis près d'une heure à arriver.
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Quand ils sont arrivés, Mme Baker a été transportée d'urgence à l'Hôpital général juif pour subir une opération à sa hanche gravement fracturée.
Elle est maintenant hospitalisée ailleurs pour une longue rééducation.
La famille dit s'être plainte au magasin à grande surface, s'adressant à la fois au gérant du magasin et au directeur régional, mais n'avoir reçu de réponse qu'après l'intervention de CTV News dans le cas de Mme Baker.
«La seule raison pour laquelle ils nous ont contactés après nous avoir ignorés pendant des semaines et des semaines est que vous les avez apparemment appelés», croit M. Hart.
En réponse à la demande d'entrevue de CTV News, Walmart Canada déclare: «nous sommes au courant de l'incident et sommes très désolés d'apprendre qu'un client a été blessé dans le stationnement.»
L'entreprise poursuit: «bien que nous avons été en contact avec leur famille, étant donné qu'il s'agit d'une affaire en cours et par respect pour toutes les parties concernées, nous ne pouvons pas faire d'autres commentaires.»
La famille dit qu'elle est toujours en train de décider de ce qu'elle veut faire en ce qui concerne une éventuelle action en justice.
«Ils doivent être tenus responsables de leurs actes, de ce qu'ils ont fait et de la façon dont ils n'ont pas essayé d'améliorer une situation grave pour elle», affirme Jonathan Labow Hart.
Son époux Simon Fauteux ajoute: «nous nous demandons pourquoi Walmart n'est pas simplement venu évaluer la situation ou mettre une barrière autour d'elle?»
Le couple dit que la conséquence la plus déchirante depuis la chute est la perte d'autonomie de Mme Baker; autrefois dynamique et libre, elle peut maintenant à peine marcher, devra déménager dans un établissement de vie assistée et est fortement dépendante de son entourage.