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Des employés d'un autre hôtel du centre-ville de Montréal ont débrayé samedi
Cette fois le débrayage surprise a été déclenché par les 350 syndiqués de la CSN de l'hôtel DoubleTree by Hilton.
Un autre débrayage surprise a été déclenché samedi matin dans un hôtel montréalais, cette fois par les 350 syndiqués de la CSN de l'hôtel DoubleTree by Hilton, situé dans le complexe Desjardins, à Montréal.
Ces employés sont en grève pour la journée, de 5h30 à 23h30, alors qu'une centaine de travailleurs de l'Hôtel Faubourg Montréal terminaient leur grève à 8h samedi matin, soit au terme d'un débrayage de 24h, a indiqué la Confédération des syndicats nationaux (CSN) par voie de communiqué.
Les 600 employés de l'hôtel Fairmont Reine Elizabeth, également situé au centre-ville de Montréal, étaient aussi en grève vendredi.
Ces travailleurs demandent notamment une hausse salariale de 36 % sur quatre ans. Leur syndicat fait valoir qu’ils ont eu des augmentations totalisant 8 % au cours des quatre dernières années, soit bien en deçà de l’inflation, qui a dépassé ce taux pour la seule année 2022.
«Ces grèves surprises qui s'enchaînent les unes après les autres démontrent la détermination des travailleuses et des travailleurs à se faire entendre et respecter », a déclaré Michel Valiquette, responsable du secteur de l'hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC-CSN).
Il ajoute que «ces démonstrations renouvelées de la mobilisation et de la solidarité des salariés de l'hôtellerie envoient un message clair aux employeurs : ils doivent négocier sérieusement».
Les syndiqués réclament également trois semaines de vacances dès la première année de service, pour attirer de la nouvelle main-d'œuvre, une contribution de l’employeur au régime d'assurance collective et un meilleur encadrement de la formation pour la relève.
«Ce mouvement de grèves surprises ne cessera pas magiquement. Il est appelé à prendre encore plus d'ampleur si les employeurs ne mettent pas la pédale sur le gaz de la bonne volonté de négocier. Il n'en tient qu'à eux », a pour sa part affirmé Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).