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Les élèves de deux écoles de Saint-Jérôme ont été confinés une partie de la matinée de mercredi à la demande de la police.
Les élèves de deux écoles de Saint-Jérôme ont été confinés une partie de la matinée de mercredi, à la demande de la police. À la source du confinement: un enfant a alerté son professeur après avoir vu un homme avec «quelque chose» dans les mains.
Les policiers ont effectué des vérifications, mais il n’y avait finalement aucun danger pour les élèves de l’école primaire Mariboisé et l’école alternative de la Fourmilière.
Le Centre de services scolaire (CSS) de la Rivière-du-Nord, qui dessert les deux établissements, avaient initialement indiqué à Noovo Info que les enfants avaient reçu l'ordre de ne pas sortir de leurs écoles respectives, mais qu'ils pouvaient circuler dans les immeubles.
Or, des parents ont rapporté à Noovo Info que c'est le code noir qui a été déclenché, celui qui est normalement destiné aux alertes à la bombe. L'information a été confirmée par la police. Des enfants ont dit avoir été enfermés en silence dans leur classe pendant plus d'une heure. Le confinement a été levé vers 11h35.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l'article.
La direction des deux écoles a rencontré les parents après l'intervention. Les parents rencontrés par Noovo Info ont salué le travail du Service de police de la Ville de Saint-Jérôme. «Tout a été mis en place rapidement. On a eu des réponses, il y a eu des communiqués», a déclaré un père en guise de félicitations.
L'alerte était peut-être fausse, mais les craintes, elles, étaient bien réelles. Le même père et d'autres parents ont souligné comment de récents événements survenus aux États-Unis créent en eux une certaine inquiétude.
«Quand tu reçois un appel comme quoi il y a un code noir à ton école. [...] C'est sûr qu'on écarte pas l'idée qu'il y ait un drame», dit le père, témoignant de l'anxiété vécue en pareille situation.
En marge de cet événement, des parents ont montré du doigt, à proximité des deux écoles, une maison de chambres. Ils disent que cette maison les inquiète depuis des mois, et réclament à la Ville de Saint-Jérôme que cette maison soit déplacée.
«Ça vient vraiment jouer sur la quiétude. Pourquoi il y a eu un permis pour une maison de chambre à proximité de deux écoles primaires avec des cours ouvertes?» s'est demandé une mère.
La CSS de la Rivière-du-Nord n'a pas émis plus de commentaires à la suite de l'événement.