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La clinique judiciaire du Barreau du Québec a annoncé qu’elle commencerait à offrir davantage de consultations gratuites en matière de logement aux personnes dans le besoin avant le jour du déménagement du 1er juillet.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
L’Ordre en a fait l’annonce mardi, précisant qu’il ouvrirait 500 places supplémentaires.
«Il s’agit d’étudiants en droit qui deviendront avocats dans quelques mois, qui sont sous la supervision d’avocats expérimentés et qui donnent des conseils juridiques aux clients», a déclaré Catherine Ouimet, directrice générale du Barreau du Québec.
Elle explique que l’on espère que les avantages seront doubles.
«C’est une très bonne occasion pour eux d’apprendre le droit et d’apprendre à rencontrer des clients, à donner des conseils juridiques», explique Mme Ouimet à CTV News.
«Compte tenu de la crise du logement qui sévit actuellement, nous avons pensé qu’il serait très approprié pour le Barreau du Québec d’ouvrir davantage de rendez-vous spécifiquement pour les questions de logement.»
Mme Ouimet explique que la clinique a tendance à recevoir plus de demandes de la part de locataires ayant besoin d’aide que de propriétaires demandant des conseils.
«À cette période de l’année, il s’agit généralement d’une question d’augmentation des honoraires, dit-elle. «Ils demandent si c’est normal, si l’augmentation est trop importante ; récemment, nous avons vu beaucoup de rénovations, donc des propriétaires qui essaient de récupérer le logement pour des rénovations et aussi des récupérations illégales».
Il y a récupération illégale lorsqu’un propriétaire dit qu’il reprend un logement pour en faire sa résidence principale ou celle d’un membre de sa famille, mais qu’il le remet sur le marché quelques mois plus tard à un prix plus élevé.
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La clinique offrira des rendez-vous gratuits en personne, en anglais et en français, dans ses centres de Montréal, Québec, Gatineau et Sherbrooke.
Elle proposera également des rendez-vous virtuels aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer.
«La chose la plus importante à faire est d’abord de parler à son propriétaire et de s’assurer qu’il dispose de toutes les informations nécessaires», a ajouté Mme Ouimet. «Ensuite, ils peuvent contester ou non en fonction des informations qu’ils reçoivent. Il est donc important qu’ils disposent de toutes les informations avant de se rendre à la clinique juridique ou de se présenter devant un tribunal pour ces questions.»
Toute personne souhaitant prendre rendez-vous est invitée à visiter le site de la clinique judiciaire du Barreau du Québec.