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Le vaporisateur forme à l'intérieur du nez une matrice gélifiée qui capture et emprisonne les pathogènes jusqu'à ce qu'ils meurent.
Des chercheurs américains ont développé un vaporisateur nasal qui semble en mesure de bloquer plus de 99 % des virus et des bactéries qu'il rencontre, même s'il ne contient aucune substance médicamenteuse.
Le vaporisateur forme à l'intérieur du nez une matrice gélifiée qui capture et emprisonne les pathogènes jusqu'à ce qu'ils meurent.
Les chercheurs de l'hôpital Brigham and Women’s, qui est affilié à l'université Harvard, affirment dans le journal scientifique Advanced Materials que le vaporisateur Pathogen Capture and Neutralizing Spray (PCANS) s'est notamment révélé efficace face au SRAS-CoV-2, au virus de l'influenza, au virus respiratoire syncytial, à l'adénovirus et aux bactéries responsables de la pneumonie.
Le vaporisateur a été formulé à partir d'ingrédients figurant dans la base de données des ingrédients inactifs de la Food and Drug Administration des États-Unis, qui ont déjà été utilisés dans des vaporisateurs nasaux approuvés, ou figurant sur la liste des ingrédients généralement reconnus comme sûrs de la FDA.
Il n'a pour le moment été testé qu'en laboratoire sur des souris et à l'aide d'un modèle en trois dimensions du nez humain.
Les chercheurs ont pu constater qu'il est en mesure de bloquer une infection par le virus de l'influenza à 25 fois la dose létale. Le taux de virus dans les poumons était réduit de 99,99 % et aucune inflammation ne s'est produite dans les organes.
Les chercheurs tentent maintenant de déterminer si le PCANS pourrait aussi être efficace contre les allergènes.