La SPCA de Montréal a ouvert une enquête après la mort par empoisonnement de deux chats et d'un écureuil - et l'empoisonnement présumé d'un troisième chat - dans une ruelle de l'arrondissement Rosemont-la-Petite-Patrie.
«Nous avons reçu des informations de la SPCA, alors bien sûr, nous avons ouvert une enquête à ce sujet», a déclaré Debrah Dunlop, directrice adjointe du Bureau des enquêtes de la SPCA.
«Ce que nous savons, c'est que deux chats sont morts, qu'un écureuil est mort et qu'un autre chat, un troisième, était malade.»
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Selon Mme Dunlop, on ne sait pas encore si les animaux ont été intentionnellement empoisonnés.
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«Nous ne savons pas s'il s'agit d'un empoisonnement volontaire. Nous ne le savons pas encore parce que nous venons d'ouvrir l'enquête, et c'est ce que nous devons déterminer», a-t-elle réitéré.
Les enquêteurs se concentrent sur une allée située à l'angle de l'avenue Christophe-Colomb et de la rue Bélanger, que les habitants appellent «la ruelle du peuplier» en raison du grand peuplier qui s'y trouve.
Selon Mme Dunlop, l'arbre attire les écureuils et d'autres animaux, ce qui pourrait expliquer pourquoi plusieurs cas se sont produits au même endroit.
Selon elle, l'usage d'un antigel ou d'un liquide lave-glace aurait été utilisé, les deux produits ont «un goût sucré qui attire les animaux». «Lorsqu'ils sont ingérés, leur taux de sucre augmente et ils meurent.»
Toutefois, elle souligne que l'information n'a pas été confirmée.
«La meilleure façon de le confirmer serait de procéder à une autopsie», a-t-elle expliqué, ajoutant que les enquêteurs de la SPCA tentent de contacter au moins un propriétaire d'animal de compagnie pour obtenir les restes de l'un des chats décédés afin de procéder à des tests.
Les événements se seraient produits la semaine dernière.
Mme Dunlop demande aux habitants de lui communiquer des informations.
«Une enquête est un peu comme un casse-tête, et chaque personne a des informations potentielles, et avec les petits morceaux d'information, nous pouvons peut-être tout mettre ensemble et arriver à un suspect potentiel», a-t-elle déclaré.
«Comme la police des animaux»
Elle a expliqué que c'est la SPCA, et non la police, qui est chargée d'enquêter sur les cas de cruauté et de mauvais traitements infligés aux animaux au Québec.
«Nous sommes comme la police des animaux», a-t-elle souligné. «Nous sommes mandatés pour enquêter sur les cas de cruauté et de mauvais traitements. Nous couvrons tout le Québec sur le plan criminel.»
L'équipe se compose de six agents de protection des animaux, de trois enquêteurs criminels, d'un superviseur, de Mme Dunlop et d'un directeur.
En ce qui concerne les conseils aux propriétaires de chats de la région, Mme Dunlop hésite à leur recommander de garder leur animal à l'intérieur.
«Tous ceux qui vivent à Montréal savent qu'il y a toutes sortes d'animaux dans les rues de Montréal. Garder son chat à l'intérieur ne sert donc à rien», a-t-elle mentionné. «Tout d'abord, nous ne savons pas encore s'il s'agit d'un acte criminel. Deuxièmement, à l'extérieur, il y a des choses dangereuses... Il y a toujours un risque lorsque vous laissez un animal sortir, tout comme lorsque nous sortons à l'extérieur.»
Selon Mme Dunlop, l'évolution de l'affaire dépendra des informations fournies par le public.
«Le moindre petit élément d'information mis en relation avec un autre élément d'information. Eh bien, cela peut mener quelque part», a-t-elle déclaré. «Mes enquêteurs seront sur le terrain. Mes enquêteurs seront sur le terrain, je serai sur le terrain, et ils nous verront dans le quartier... essayant de trouver d'où cela vient, si c'est volontaire, si c'est un accident.»
Toute personne ayant des informations est priée de contacter la SPCA par le biais de son site web, par téléphone ou par courriel.
Pour signaler un cas de maltraitance animale, composez le 514 735-2711, poste 2230, ou envoyez un courriel à enquetes@spca.com.


