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La Gendarmerie royale du Canada (GRC) dit avoir conclu un accord avec les manifestants pour mettre fin au blocage.
Les manifestants qui bloquaient un passage frontalier achalandé dans le sud du Manitoba ont quitté les lieux et la circulation est de nouveau fluide.
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La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a dit avoir conclu un accord avec les manifestants pour mettre fin au blocage au poste frontalier d'Emerson.
Le poste frontalier était bloqué depuis jeudi dernier, lorsque des manifestants ont garé de la machinerie agricole, des semi-remorques et d'autres véhicules à environ deux kilomètres au nord de la frontière canado-américaine.
«Au cours des six derniers jours, nos agents ont pu utiliser une communication ouverte et une réponse mesurée et tempérée. Ce dialogue continu entre nos agents et les manifestants nous a permis de parvenir à une résolution», a déclaré le sergent Paul Manaigre lors d'une conférence de presse. Le blocus était solidaire de manifestations similaires à Ottawa et ailleurs au pays exigeant la fin des obligations de vaccination et d'autres restrictions liées à la COVID-19.
Emerson était le dernier blocus frontalier encore en place. Des sites similaires près de Coutts, en Alberta, de Surrey, en Colombie-Britannique et de Windsor, en Ontario, ont été démantelés ces derniers jours.
La GRC a estimé qu'il y avait eu jusqu'à 75 véhicules impliqués dans le blocus d'Emerson.
Les manifestants avaient autorisé le passage de véhicules d'urgence, y compris des véhicules de police et des camions de transport agricole.
M. Manaigre a indiqué que les agents avaient été en mesure de détourner le trafic qui ne pouvait pas passer vers d'autres postes frontaliers.
Certains manifestants impliqués dans le blocus étaient déjà partis mardi. Les agents ont escorté les véhicules restants mercredi «pour assurer un départ sûr et ordonné», a dit M. Manaigre.
Le premier ministre Justin Trudeau a invoqué la Loi sur les mesures d'urgence plus tôt cette semaine pour aider à stopper ce qu'il a appelé des blocus illégaux à divers passages frontaliers à travers le pays.
La première ministre du Manitoba, Heather Stefanson, n'était pas favorable à l'utilisation de la législation fédérale dans sa province. Elle a déclaré que les forces de l'ordre locales étaient équipées pour gérer les manifestations.
M. Manaigre a déclaré que la législation n'avait pas affecté la manière avec laquelle la police traitait les discussions avec les manifestants à Emerson.
«Nous avions tout l'équipement, tout le personnel nécessaire. Nous avons continué comme nous le faisions et cela a fonctionné pour nous, a-t-il déclaré. C'est parfaitement résolu.»
Aucune arrestation n'a été effectuée, aucune contravention n'a été délivrée et rien n'a été saisi pendant le blocus.
«Le résultat est ce que nous voulions. Personne n'a été blessé. Nous avons une autoroute qui va rouvrir et le commerce peut reprendre à ce moment», a déclaré M. Manaigre.