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Le PLC a confirmé le tout.
Le Parti libéral du Canada a annoncé que le nouveau chef qui remplacera à son poste Justin Trudeau sera connu le 9 mars, après une course à la chefferie.
Le Conseil national d'administration du parti en a fait l'annonce tard jeudi. D'autres détails restent à venir, notamment les règles de dépenses de campagne, le plafond des dépenses et l'organisation des procédures du scrutin.
La date limite pour devenir membre du parti et avoir le droit de vote dans le choix du chef sera le 27 janvier.
Le premier ministre Trudeau a annoncé lundi qu'il quittera ses fonctions de chef libéral. M. Trudeau avait été largué par les principaux caucus régionaux de sa formation politique durant les Fêtes.
Cela faisait suite à l'effet d'une bombe insufflé, le 16 décembre, par le départ soudain de son ex-ministre des Finances et vice-première ministre Chrystia Freeland, le jour même où elle devait déposer un énoncé économique.
Le Conseil national du PLC a, après que plusieurs députés libéraux ont exprimé des inquiétudes quant à des risques d'ingérence étrangère dans le processus, «décidé d’actualiser les critères permettant d’obtenir et de conserver le statut de libéral inscrit».
Au Parti libéral, il est possible de devenir membre et de participer à l'élection du chef sans être citoyen canadien, ce qui nourrit des craintes relatives à l'ingérence étrangère.
Le règles de la formation politique précisaient jusqu'ici que, pour être membre libéral inscrit, il fallait résider habituellement au Canada, être âgé d'au moins 14 ans, appuyer les objectifs du parti, ne pas être membre ou avoir l'intention de briguer un siège pour un autre parti fédéral.
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Dans son communiqué, le PLC précise que, pour «conserver ou obtenir» son droit de voter dans la course à la chefferie, chaque personne devra «être citoyen(ne) canadien(ne), avoir le statut d’Indien en vertu de la Loi sur les Indiens ou être résident permanent du Canada».
Il n'est pas précisé, dans le communiqué, quelle vérification sera faite au moment de l'inscription.
La course à la chefferie libérale se dessine dans le contexte où la commission d'enquête sur l'ingérence étrangère finalise ses travaux. La commissaire Marie-Josée Hogue et son équipe doivent remettre leur rapport final à la fin du mois.
Dans son rapport intérimaire, la juge Hogue a déjà identifié, les courses à l'investiture et au leadership des différentes formations politiques comme des possibles portes d'entrée à l'ingérence étrangère.
Un porte-parole du Parti libéral du Canada a indiqué que la formation politique peut et va supprimer les «profils frauduleux» de sa liste d'électeurs admissibles à voter pour choisir son prochain chef.
Cette déclaration survient après que plusieurs personnes ont publié en ligne des messages sur la création de faux profils utilisant de faux noms ou leurs noms d'animaux de compagnie et indiquant leur adresse comme celle du premier ministre ou de l'ambassade de Chine.
Les libéraux ont modifié les règles il y a des années pour faciliter l'inscription des membres du parti et le vote aux courses à la direction, notamment en éliminant tous les frais.
Certains députés estiment que le parti devrait resserrer ses règles sur qui peut s'inscrire comme membre, après que l'enquête sur l'ingérence étrangère a entendu parler d'étrangers votant dans des courses d'investiture au niveau local.
Le directeur des communications du PLC, Parker Lund, a affirmé que les responsables supprimeront les fausses inscriptions des listes du parti avant qu'un vote n'ait lieu pour le prochain chef du parti.