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Le groupe a jusqu’à vendredi pour envoyer les requêtes et réclamations.
Des résidents d’Arvida dans l'arrondissement de Jonquière se regroupent pour mettre de la pression sur les autorités municipales de Saguenay, après plusieurs dégâts d’eau.
Les grandes quantités de pluies ont fait vivre un cauchemar à une vingtaine de citoyens du quartier Dubose, le 8 septembre dernier.
Les résidents espèrent des changements de la Ville sur le réseau d’aqueduc, dont les branchements d’égouts.
«Si on était trois ou quatre sinistrés, on serait qu'on est mal chanceux», indique Benoit Tremblay, un sinistré de la rue Barette. «Ça ne peut pas être autant de résidences qui font défaut en même temps à la suite des pluies», juge-t-il. Le propriétaire en est lui-même à nettoyer son quatrième dégât d'eau important à la même adresse.
Il assure avoir suivi «à la lettre» les recommandations des experts en après-sinistre.
«On a refait la connexion à la Ville à neuf, on a refait les drains français en entier, on a fait l'installation aussi de deux pompes sous la maison pour éviter que le niveau d'eau monte», énumère-t-il. «Malgré tout ça, on a encore des dégâts d'eau.»
Dominique Larouche et son épouse Denise Laplante, aussi sinistrés, s'inquiètent de l'impact de ces dégâts d'eau successifs sur la valeur de leur propriété. «Est-ce qu'on va être capable de la vendre? Vu qu'ils ne font pas de travaux, le monde ne voudra pas acheter, ils vont avoir peur», craint Mme Laplante.
Benoit Tremblay, qui ne peut plus assurer sa propriété contre les dégâts d'eau après des sinistres successifs, devra assumer tous les frais de démolition, reconstruction et entreposage entraînés par ce nouveau désastre. Selon lui, les réclamations successives pourraient avoir des conséquences sur les primes et l'assurabilité de tous les citoyens du quartier, même si leur résidence a été épargnée.
Le groupe a jusqu’à vendredi pour envoyer les requêtes et réclamations.
«Plus il va y avoir de requêtes, plus ça va mettre en évidence au niveau de la Ville qu'il y a une situation problématique dans le quartier», croit M. Tremblay.