Santé

Déficit de 90 millions de dollars au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue

La situation s'envenime.

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Le centre hospitalier d'Amos du CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue. Le centre hospitalier d'Amos du CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue. (Noovo Info)

Les chiffres finaux seront officiels seulement en avril, mais le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue devrait essuyer un déficit de 90 millions de dollars pour l'année 2023-2024.

Le plus gros problème réside dans la main-d'oeuvre indépendante — les agences — qui coûte plus cher que les employés réguliers et qui est «utilisée à outrance» pour combler tous les quarts de travail.

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La présidente directrice générale du CISSS-AT, Caroline Roy, admet cependant que ce n'est pas la seule raison.

«Il y a aussi l'indexation et l'augmentation des taux. Ce qu'on vit dans la population, on l'a aussi au sein de notre organisation, quand on achète de la nourriture et des denrées alimentaires. Il y a aussi les taux financiers, explique-t-elle.

À titre d'exemple, pour l'année 2022-2023, selon le rapport financier annuel du CISSS-AT, le déficit avait été de 43M$.

 

Le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue n'est pas le seul CISSS ou CIUSSS au Québec à prévoir un déficit de plusieurs millions de dollars à la fin de l'année. La plupart des organisations blâment notamment le recours à la main-d’œuvre indépendante et les heures supplémentaires. Les établissements de santé craignent évidemment des compressions.