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La couverture ambulancière continue de faire jaser en Abitibi-Témiscamingue.
La semaine dernière, un homme de Senneterre est décédé dans une série d'événements qui, au cumulatif, se sont avérés funestes.
Il a notamment attendu l'ambulance pendant deux heures, parce que celle de Senneterre était déjà en transfert vers Val-d'Or.
Ce sont les paramédics de Barraute qui sont venus le chercher.
Chez les paramédics aussi, c'est le deuil.
Dessercom, qui s'occupe du service ambulancier dans neuf villes de la région, accueille favorablement la décision du Coroner de faire enquête et promet de collaborer aux travaux.
L'entreprise rappelle que deux de ses employés ont du maintenir une personne en vie en situation d'urgence pendant un trajet de 130km.
Un conduisait l'hiver alors que l'autre maintenait un être humain en vie.
Dessercom décrie depuis des mois la situation précaire des services ambulanciers en Abitibi-Témiscamingue et demande un investissement immédiat dans les services préhospitaliers d'urgence. Ça passe notamment par des horaires à l'heure plutôt que des horaires de faction.
Le son de cloche est identique à Malartic, qui a mis en demeure le gouvernement du Québec en juin, demandant la fin des horaires de faction.
Le maire Martin Ferron parle d'un décès de trop.
«À un moment donné, il va falloir prendre le taureau par les cornes et prendre des actions concrètes pour donner des services de qualité équivalents à ce qui se donne ailleurs. On n'est pas des citoyens de second rang et de deuxième ordre. Ça va faire, c'est assez, on n'est pas de bonne humeur.»
Suite au décès à Senneterre, Malartic a écrit à la coroner en chef pour demander une enquête publique élargie sur la couverture des soins de santé en Abitibi-Témiscamingue.