Début du contenu principal.
Le contre-interrogatoire de Johanie Bellemare St-Georges, première présumée victime, se poursuit
À la cinquième semaine du procès de Daniel Laframboise à Rouyn-Noranda, la Défense a abordé en profondeur les menaces qu’a reçues la première présumée victime, Johanie Bellemare St-Georges, dont le contre-interrogatoire se poursuit.
En 2007, au début des événements, Johanie Bellemare St-Georges était consentante aux relations sexuelles, jusqu’au moment où elle a été menacée par des personnages de notamment publier ses photos nues à l’école de ses neveux et à ses contacts et qu’elle serait obligée de se prostituer dans une ruelle, si elle n’adhérait pas à des pratiques sadomasochistes avec l’accusé.
La victime alléguée a expliqué au tribunal avoir pris au sérieux ces menaces dès leur apparition, considérant qu’elle avait vraiment peur et qu’elle avait des démêlés avec la justice à Saint-Jérôme pour une histoire de drogue. Par contre, selon elle, à ce moment, «personne ne pouvait lui en vouloir au point de faire ça».
Étonnamment, les personnages savaient beaucoup de choses à son sujet, a-t-elle expliqué au tribunal. Ils écrivaient même des choses que seul Daniel Laframbroise savait, a ajouté la présumée victime.
Questionné par la Défense quant à la provenance des photos intimes servant de levier pour les personnages, Johanie Bellemare St-Georges a déclaré en 2018 aux policiers qu’elles pourraient provenir de vidéos érotiques sur le web. La Défense suggère de son côté que lesdites photos auraient été prises par un ex-conjoint.
Daniel Laframboise, 54 ans, de Rouyn-Noranda, fait face à six accusations, dont trois chefs d’agression sexuelle. Le procès, qui se tient devant jury, est présidé par le juge Louis Dionne.