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Au 19e jour du procès de Daniel Laframboise à Rouyn-Noranda, la Défense, dans son contre-interrogatoire, tente de prouver que la première présumée victime, Johanie Bellemare St-Georges, était libre de déménager et d’arrêter les pratiques sadomasochistes avec l’accusé.
La Défense a présenté un échange de courriels entre la victime alléguée et l’ex-conjointe de Daniel Laframboise datant de 2011.
Johanie Bellemare St-Georges lui a notamment écrit «ne pas vouloir déménager puisque sa vie n’aurait aucun sens sans son maître, qu’elle aimerait qu’il prenne sa vie en charge complètement et qu’elle serait tellement heureuse qu’il accepte.» La présumée victime n’a pas nié cet échange, mais a expliqué au tribunal qu’elle a recopié des messages reçus antérieurement par des personnages qui l’a menaçait.
Elle a ajouté que l’accusé lui disait ça pour la narguer et elle savait qu’il y avait anguille sous roche. Johanie Bellemare St-Georges a répété avoir été victime d'un lavage de cerveau, ajoutant que pour avoir une vie normale, elle aurait «vendu sa mère».
Six chefs d’accusation pèsent sur Daniel Laframboise, âgé de 54 ans. Il est notamment accusé d’agressions sexuelles sur trois victimes alléguées. Le contre-interrogatoire du premier d’une vingtaine de témoins tire à sa fin.