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Le contre-interrogatoire du premier témoin est débuté
Au jour 14 du procès de Daniel Laframboise, la Défense est entrée en jeu.
Me Véronique Talbot, avocate du Rouynorandien accusé entre autres d'agressions sexuelles, a contre-interrogé la première présumée victime, Johanie Bellemare St-Georges.
La Défense l'a rapidement questionnée sur ses antécédents judiciaires. En 2005, soit deux ans avant sa rencontre avec Daniel Laframboise, la victime alléguée s'est fait arrêter dans une descente de drogue à Saint-Jérôme.
Elle a écopé d'une sentence d'emprisonnement de 18 mois avec sursis, peine qu'elle a purgée deux ans plus tard au domicile de Daniel Laframboise à Rouyn-Noranda, notamment parce que des menaces l'ont empêché d'aller résider chez son conjoint de l'époque ainsi que chez sa mère.
Si elle ne s'y pliait pas, les menaces disaient avoir des contacts en prison et qu'elle y passerait un mauvais quart d'heure.
Dans un deuxième temps, la Défense a questionné Johanie Bellemare St-Georges sur les pratiques sexuelles de type sadomasochisme.
La Défense a avancé qu'avant même la rencontre de Daniel Laframboise, la présumée victime en pratiquait déjà avec un autre homme, ce à quoi a acquiescé le témoin.
Johanie Bellemare St-Georges a toutefois indiqué qu'avec cet homme, le sadomasochisme n'était pas «le même genre» et qu'il se faisait dans le respect. Elle a mentionné qu'elle éprouvait des sentiments pour cet homme, refusant de le désigner comme un maître, mais plutôt comme un amant.