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Le contre-interrogatoire de la première victime alléguée se poursuit
Au jour 15 du procès de Daniel Laframboise à Rouyn-Noranda, la Défense a repris là où elle a laissé lors de la conclusion de la dernière semaine.
Dans son contre-interrogatoire, la Défense avance que Johanie Bellemare St-Georges, l'une des trois présumées victimes du Rouynorandien de 54 ans, a eu des pratiques sexuelles de type sadomasochisme avant de rencontrer Daniel Laframboise en 2007.
La Défense soutient que la victime alléguée avait même des comptes sur différents sites web de sadomasochisme, ce qu'a admis Johanie Bellemare St-Georges, dont l'interdiction de dévoiler son identité a été levée à sa demande.
Elle a expliqué qu'elle devait entre autres contacter des filles sur ces plateformes, à la demande de Daniel Laframboise et des menaces reçues par courriel.
Le premier d'une vingtaine de témoins appelés à la barre dans ce procès a également été questionné par la Défense sur sa relation avec l'ex-conjointe de Daniel Laframboise.
La présumée victime a consenti à des relations sexuelles à trois avec le couple, jusqu'à l'apparition de menaces.
Johanie Bellemare St-Georges a expliqué au tribunal et aux membres du jury qu'elle tentait d'avoir «de son bord» l'ex-conjointe de l'accusé, notamment par l'entremise d'activités, même si parfois leur relation était difficile.
Johanie Bellemare St-Georges a ajouté que seul Daniel Laframboise pouvait la sortir de cette situation et qu'elle se devait d'en faire un allier, sans quoi elle allait mettre fin à ses jours.