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Il faudrait construire 1925 logements pour ramener le taux d'inoccupation à 4 %.
La Ville de Sherbrooke doit revoir son approche si elle veut éviter une crise majeure du logement le 1er juillet prochain en misant sur l’augmentation de l’offre de logements plutôt que de la restreindre.
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C’est le message lancé par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) de la région de l’Estrie.
Selon l'APCHQ, la crise du logement peut se résorber en augmentant l’offre de logements sur le marché, avec une augmentation des mises en chantier dans les prochains mois.
Toujours selon l'APCHQ, la Ville de Sherbrooke doit également accélérer la cadence d’approbation de nouvelles rues sur son territoire afin d’augmenter l’offre de terrains prêts à construire
Selon l’enquête locative 2021 de la Société canadienne d’hypothèque et du logement (SCHL), le taux d’inoccupation de la région de Sherbrooke a atteint 0,9 % en 2021.
Pour retrouver un taux d’équilibre habituellement fixé à 3 % d’inoccupation, la Ville de Sherbrooke a besoin de 775 logements et 1150 logements additionnels seraient nécessaires pour atteindre un taux inoccupation de 4 %.
François Lajeunesse, président de l’APCHQ Estrie, est d'avis qu'il est possible «d'atténuer les impacts de la crise en augmentant l’offre de logements pour ainsi répondre à la demande criante.»
M. Lajeunesse croit que «les promoteurs immobiliers font partie de la solution et sont prêts à travailler en collaboration avec la Ville de Sherbrooke ainsi que les élus.»