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La pression de la crise du logement se fait sentir à l’approche du 1er juillet. La municipalité de Granby enregistre un taux d’inoccupation de 0,1%, soit l’un des pires de la province.
C’est pourquoi la mairesse, Julie Bourdon, et un comité d’urgence souhaitent élaborer un plan pour contrer cette pénurie.
Lors de la séance du conseil du 2 mai, les élus ont confirmé leur intention de céder un terrain à l’Office d’habitation Haute-Yamaska Rouville (OHHYR) afin d’y aménager un projet pouvant compter jusqu’à 90 unités de logements sociaux et abordables. Le terrain est d’une valeur de 1,3 million de dollars.
Par ailleurs, l'OHHYR procèdera à l’embauche d’une ressource afin que celle-ci puisse agir comme agent de liaison entre les citoyennes et les citoyens, les promoteurs et les propriétaires d’immeubles. Granby assumera les coûts liés à l’embauche de cette ressource jusqu’à ce que la subvention du programme Service d’aide à la recherche de logement (SARL) soit disponible.
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Le conseil a également réitéré son appui au projet de la Coopérative de solidarité Holocie, qui permettra la construction de 28 logements abordables, dont deux pouvant être qualifiés de bigénérationnel. La participation financière de la Ville est estimée à 1,4 million de dollars.
«La pénurie de logements est une réalité cruelle pour trop de gens, et toutes les initiatives nous permettant de venir en aide à celles et à ceux qui sont touchés par ce problème d’accès au logement doivent être envisagées», a déclaré la mairesse de Granby.
Depuis l’automne dernier, les Granbyens peuvent se bâtir une «mini-maison» (aussi appelée une «unité d’habitation accessoire») dans la cour arrière et latérale d’une habitation principale. Mme Bourdon a rappelé cette option en conférence de presse aujourd’hui comme la demande pour ces «mini-maisons» demeure faible dans la municipalité.
Voyez le journaliste Emmanuel Leroux-Nega en entrevue avec la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, sur la crise du logement au Québec: