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En 2020, le taux d'inoccupation des logements atteignait 1,3 %.
La crise du logement a frappé fort en 2021 à Sherbrooke. Selon le bilan dévoilé lors du comité plénier de mardi soir, 45 familles ont fait appel au service d'hébergement temporaire l'an dernier.
Le coût de cette opération s'élève à 462 065 $, dont seulement 136 600 $ pourront potentiellement être remboursés par le Programme d'aide d'urgence et de subvention aux municipalités de la Société d'habitation du Québec.
En 2020, le taux d'inoccupation des logements sherbrookois atteignait 1,3 %.
La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a fait du logement une de ses priorités lors de son élection. Elle affirme «être heureuse» que les élus se mettent au travail dès maintenant pour «trouver des solutions durables.»
Mme Beaudin s'attend également à ce que le gouvernement du Québec appuie Sherbrooke «plus largement» dans ce dossier.
Pour faire face à la prochaine crise du logement, le conseil municipal a procédé à la création d'un groupe de travail d'urgence qui aura pour mandat de développer la structure d'une commission d'étude sur le logement.
Ce groupe sera composé de Raïs Kibonge, président de l'Office municipal d'habitation de Sherbrooke, de Joanie Bellerose, présidente du Parallèle de l'Habitation sociale, de Geneviève La Roche, présidente de la Commission de l'aménagement du territoire et de Claude Charron, membre de la Commission de l'aménagement du territoire et représentant de la Ville à la Fédération canadienne des municipalités.
Le budget alloué au groupe de travail est de 25 000 $.