Début du contenu principal.
Les travailleurs de la santé positifs à la COVID-19 pourront continuer de travailler
Le gouvernement du Québec permettra à des travailleurs de la santé atteints de la COVID-19 de travailler sous certaines conditions et de nouveaux groupes prioritaires pourront recevoir leur troisième dose de vaccin dès cette semaine.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé qu'à partir de mercredi, tous les travailleurs de la santé, y compris ceux oeuvrant au privé, ou dans des organismes communautaires, pourront aller chercher leur troisième dose de vaccin.
La situation sanitaire au Québec
- 12 000 cas, hausse des hospitalisations, 15 nouveaux décès
- Les cas fortement sous-estimés, selon un expert
Ce sera aussi le cas pour les représentants de la sécurité publique,le personnel en milieu scolaire, les inspecteurs du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et le personnel des abattoirs pour la chaîne alimentaire.
Les Québécois de 18 à 59 ans auront graduellement accès à cette troisième dose, à partir du 4 janvier pour les plus âgés, et dès le 21 janvier pour les plus jeunes.
«On va continuer d'accélérer la troisième dose parce qu'on veut, en fait, vacciner entre deux à trois millions de personnes par mois, ce qui nous amènerait en mars pour avoir vacciné l'entièreté de la population», a indiqué M. Dubé en conférence de presse, mardi.
⚠️IMPORTANT : Voici la séquence prévue concernant la prise de rendez-vous pour la dose de rappel du vaccin contre la #COVID19.
— Santé Québec (@sante_qc) December 28, 2021
Pour plus d'information ➡️ https://t.co/J4tGSdi7yg pic.twitter.com/faLD0tN5xX
La santé publique a divulgué le calendrier de vaccination selon les échéances suivantes :
- 4 janvier 2022 : pour les personnes de 55 ans à 59 ans;
- 6 janvier 2022 : pour les personnes de 50 ans à 54 ans;
- 10 janvier 2022 : pour les personnes de 45 ans à 49 ans;
- 12 janvier 2022 : pour les personnes de 40 ans à 44 ans;
- 14 janvier 2022 : pour les personnes de 35 ans à 39 ans;
- 17 janvier 2022 : pour les personnes de 30 ans à 34 ans;
- 19 janvier 2022 : pour les personnes de 25 ans à 29 ans;
- 21 janvier 2022 : pour les personnes de 18 ans et plus.
Comme l'a fait François Legault la semaine dernière, M. Dubé s'est de nouveau adressé directement aux non-vaccinés, rappelant qu'ils représentent la majorité des personnes se retrouvant aux soins intensifs actuellement.
Il les a invités «à faire partie de la solution». «Ou bien vous allez vous faire vacciner ou bien vous allez faire la maladie. Et faire la maladie quand vous êtes non-vaccinés, c'est de mettre une pression inutile sur notre réseau de santé», a-t-il lancé.
Bien que la situation aux soins intensifs soit «encourageante» par rapport aux variants précédents, les hospitalisations continuent d'augmenter, mais le personnel manque de plus en plus, a mentionné M. Dubé.
Visant à éviter des bris de services et davantage de délestage, Québec permettra à des travailleurs de la santé atteints de la COVID-19 de travailler sous certaines conditions.
«Nous avons pris la décision que, sous certaines conditions, le personnel de la santé qui est positif pourra continuer de travailler selon une liste de priorités, mais aussi une gestion des risques», a affirmé M. Dubé.
Deux nouvelles mesures :
— Sabrina Rivet (@SabrinaRivet) December 28, 2021
1/2 Personnel de la santé -> Sous certaines conditions un membre du personnel de la santé positif à la COVID pourra continuer à travailler. (ça pourrait s’appliquer à tous les travailleurs essentiels)
98% du personnel du réseau de la santé vaccinés pic.twitter.com/ZlRJWSzrkS
2/2
— Sabrina Rivet (@SabrinaRivet) December 28, 2021
Dès le 4 janvier, la population générale sera admissible à la 3ieme dose (dose de rappel) du vaccin. Les rendez-vous vont s’ouvrir par tranche de 5 ans. #noovoinfo #montreal #covid pic.twitter.com/7S68nVjxbR
Avec la transmission fulgurante du variant Omicron, «il y a de plus en plus de malades et de moins en moins de gens pour les soigner», a-t-il expliqué, rappelant que lundi, environ 7000 travailleurs de la santé qui avaient dû s'absenter à cause de la COVID-19, un nombre qui devrait selon lui encore augmenter.
Le ministre a martelé que le gouvernement n'avait «pas le choix» d'appliquer cette mesure. «Si on avait le personnel qu'il faut, on n'aurait pas besoin de poser ce geste. (...) C'est une gestion de risques et de balance des inconvénients», a-t-il soutenu.