Début du contenu principal.
Fin mars 2020, Amoti Furaha Lusi travaillait dans une résidence pour personnes âgées à Dorval. Elle dit qu'elle s'est présentée au travail et qu'un de ses collègues était manifestement malade.
Fin mars 2020, Amoti Furaha Lusi travaillait dans une résidence pour personnes âgées à Dorval. Elle dit qu'elle s'est présentée au travail et qu'un de ses collègues était manifestement malade.
Cet article est une traduction d'un texte de CTV News.
«Quand je l'ai vu, je lui ai dit: "Qu'est-ce que tu fais ici?"» raconte Mme Furaha Lusi.
Elle dit que l'employé a nié être malade. Amoti Furaha Lusi a décidé d'aller voir son patron mais elle dit qu'il a rejeté ses inquiétudes.
«Ma voix n'a pas été entendue», a-t-elle affirmé.
Elle raconte qu'à l'époque, l'établissement ne disposait quasiment pas d'équipements de protection individuelle (EPI). Lorsque les employés se sont présentés au travail, ils ont reçu un masque facial.
Une semaine plus tard, Mme Furaha Lusi a été testée positive au COVID-19.
Quelques jours plus tard, son mari, Desire Buna Ivara, a également contracté le virus et a passé un mois à l'hôpital. Il est décédé en mai 2020.
Elle poursuit la Régie régionale de la santé de l'Ouest-de-l'Île et les deux employés dans une poursuite de 2,3 millions de dollars alléguant qu'ils ont fait preuve de négligence.
Après la mort de son mari, un GoFundMe a été créé en juin 2020 et a levé plus de 100 000 dollars. Mme Furaha Lusi dit que cela a été d'une grande aide, mais aucune somme d'argent ne ramènera son mari.
La régie régionale de la santé de l'Ouest-de-l'Île a refusé de commenter la poursuite.