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Le Conseil canadien de l'industrie du conditionnement physique (CCICP) en a assez de faire les frais de la mauvaise presse du Méga Fitness Gym de Québec à l'orgine d'une importante éclosion de COVID-19. Le regroupement qui compte plus de 6 000 établissements veut reprendre ses activités le plus rapidement possible pour remettre les Québécois en santé.
Le porte-parole provincial du CCICP, Gabriel Hardy, demande au gouvernement Legault de favoriser la science plutôt que la politique en permettant aux gyms de renouer avec leur clientèle. La CAQ accorde, selon lui, une trop grande importance au scandale du Mega Finess Gym qui a été au coeur d'une éclosion touchant plus de 500 personnes, à Québec, le printemps dernier.: «Stimatiser une industrie à cause d'un évènement sans sortir les donées scienifiques et sans sortir les études démontrant l'importance de l'activité physique (...) ça relève de l'opinion et ce n'est pas de la science.»
Le kinésiologue de métier rappelle que les Québécois souffrants de maladies chroniques sont particulièrement vulnérables à la COVID-19. Dans un tel contexte, il ne comprend pas pourquoi on écarte aussi rapidement l'expertise des professionnels gravitant autour des centres d'entraînement.
L'organisme qui dit desservir 6 millions de membres à travers le Canada s'oppose au mouvement de contestation de certains gyms qui rouvriront leurs portes dimanche, malgré l'interdiction. Il demande cependant au gouvernement de reconnaître ses professionnels de la santé en établissant rapidement un calendrier de réouverture.
Les centres d'activité physique de l'Ontario pourront à nouveau rouvrir leurs portes, lundi. Au Québec, seuls les jeunes de moins de 18 ans pourront reprendre le sport sans disputer de match.