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Il est trop tôt pour dire qu’il s’agit d’une nouvelle vague de contamination, dit le Dr Luc Boileau.
C’était attendu selon le Dr Luc Boileau: il y a une tendance à la hausse de plusieurs indicateurs de la propagation de la COVID-19, même si on ne recense pas de nouveaux variants du virus sur le territoire. Pour l'instant, la santé publique ne peut pas définir la tendance à long terme.
Il est trop tôt pour dire qu’il s’agit d’une nouvelle vague de contamination, dit le directeur national de la santé publique.
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Questionné à savoir si la proportion de 22% de la population dont la vaccination est à jour était un indice de potentielle fatigue vaccinale, le Dr Boileau a répondu qu’il s’agit d’un «mauvais indicateur».
«Votre vaccin, est-ce qu’il sert à quelque chose? On sait que le vaccin dans le cas d’Omicron a moins de chances de prévenir une infection», mais a montré son efficacité pour prévenir des complications, a noté le directeur. Selon lui, les personnes à risque, soit les gens de 60 ans et plus et les individus immunosupprimés, entre autres, répondent présent dans le cadre de la campagne vaccinale.
Le Dr Boileau et Daniel Desharnais, directeur général de la coordination réseau et ministérielle, et des affaires institutionnelles, ont rappelé que la campagne saisonnière de vaccination contre l’influenza a été devancée au 5 octobre. Plusieurs sites offriront une vaccination simultanée pour la grippe et la COVID-19. Les citoyens pourront prendre rendez-vous sur le site ClicSanté.ca.
*Le nombre de cas répertorié n'est pas représentatif de la situation puisque l'accès aux centres de dépistage est restreint aux clientèles prioritaires.
Vaccination
Pour ce qui est de l'élargissement de l'accès au médicament Paxlovid contre la COVID-19, souhaité par des professionnels de la santé, une recommandation devrait bientôt être formulée par l'Institut national d'excellence en santé et services sociaux (INESSS), a fait savoir le docteur Boileau.
«Cette réflexion-là est largement entamée, est somme toute presque complétée. C'est une question de jours à peine pour que l'INESSS puisse redéfinir ses critères et que les cliniciens, les pharmaciens, les médecins vont tous avoir accès à cela», a ajouté le docteur Boileau.
Le Paxlovid est un médicament qui permet de réduire la gravité des symptômes de la COVID-19 chez les personnes à risque de développer des complications sérieuses.
Avec des informations de La Presse canadienne