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C’est au tour des jeunes âgés de 12 à 17 ans de pouvoir prendre leur rendez-vous pour recevoir leur dose de rappel contre la COVID-19.
Les adolescents de 12 à 17 ans pourront recevoir la dose de rappel au Québec.
Le ministère de la Santé a annoncé vendredi que cette décision a été prise à la suite de la publication d’un nouvel avis du Comité sur l’immunisation du Québec.
Les rendez-vous pour cette troisième dose pourront être pris à compter de samedi sur le site ClicSanté.
Le comité recommande qu’une dose de rappel soit donnée aux jeunes âgés de 12 à 17 ans présentant un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19. Les jeunes vivant dans des milieux collectifs fermés devraient également obtenir cette dose de rappel étant donné le risque particulièrement élevé de transmission.
La troisième dose peut aussi être offerte à tout adolescent de 12 à 17 ans souhaitant l’obtenir.
Les études chez les adolescents montrent une diminution de la protection contre l’infection avec le temps. Une dose de rappel ramène donc une plus grande efficacité vaccinale, notamment contre les nouveaux variants, dont Omicron.
La dose de rappel doit être administrée trois mois ou plus après la dernière dose de vaccin contre la COVID-19 reçue. Le comité maintient par ailleurs sa recommandation d’utiliser le vaccin de Pfizer auprès de ce groupe d’âge, en raison d’un risque légèrement moindre de développer des complications, comme la myocardite, après la vaccination.
«Devant les données actuelles disponibles, et en cohérence avec le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), le Comité sur l’immunisation du Québec recommande qu’une dose de rappel soit donnée aux jeunes âgés de 12 à 17 ans présentant un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19», a fait savoir le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Les jeunes qui désirent prendre rendez-vous pourront le faire dès le samedi 19 février.
«Pour les jeunes de 12 à 17 ans qui ont eu la maladie, les recommandations actuellement en vigueur au Québec, concernant le nombre de doses, devraient être appliquées. Ainsi, même si cette dose n’est pas nécessaire, une personne peut, si elle le désire, recevoir une dose de rappel, après qu’un consentement éclairé a été exprimé», ajoute le ministère.
À la suite d’un avis du Comité d’immunisation du Québec, les enfants de 12-17 ans pourront recevoir une dose de rappel.
— Christian Dubé (@cdube_sante) February 18, 2022
Comme pour le reste de la population, la dose de rappel fournit une plus grande protection vaccinale contre le variant Omicron. https://t.co/cZv8D82rep