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Les habitants souhaitent que la réglementation soit modifiée.
Les résidents du Lac Pilon, dans les Laurentides, sont de plus en plus inquiets et préoccupés par les fréquents coups de feu qui troublent la tranquillité de leur communauté.
Selon Jean Charbonneau, résident local et président de l'Association des résidents du Lac Pilon, le bruit provient des exercices de tir à la cible qui ont lieu sur la propriété publique voisine.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
M. Charbonneau, qui s'inquiète de la sécurité de sa famille, en particulier de ses petits-enfants, fait remarquer qu'il y a toujours un risque de balles perdues.
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«Il y a toujours le risque d'une balle perdue parce qu'ils ne tirent pas toujours loin des maisons», a-t-il expliqué.
Selon lui, presque toutes les familles vivant dans les 60 maisons autour du lac sont dérangées par les exercices de tir, qui ont eu lieu au moins quatre fois, la dernière fois la semaine dernière.
Et il n'y a pas que le bruit.
Dans la forêt où se rendent les tireurs, les déchets sont omniprésents: munitions de fusils et de carabines, morceaux de poterie et cibles en carton pleines d'impacts de balles.
Un conseiller municipal a déclaré à CTV News que certains résidents avaient signalé jusqu'à 100 tirs par entraînement.
Un autre résident, Robert Gordon, a affirmé que les bruits sont dérangeants.
«Ce sont des heures et des heures de tirs ininterrompus - c'est franchement terrifiant.»
Il existe au moins trois stands de tir à un peu plus d'une heure des terres.
Les prix ont augmenté ces dernières années et certains n'acceptent pas de clients quotidiens, ce qui signifie que les membres doivent payer une cotisation annuelle. C'est pourquoi certaines personnes préfèrent tirer sur des terrains publics, explique Madeleine Dubois, qui dirige le Club de Rir Ruisseau Noir.
«Je sais que certains y vont sans avoir à payer de frais, sans être soumis aux règlements et à la sécurité d'un responsable de champ de tir, c'est donc quelque chose qui a toujours existé ici au Québec», dit-elle.
M. Charbonneau s'est plaint à la police, qui lui a répondu que les tireurs agissaient en toute légalité.
La Sûreté du Québec (SQ) a confirmé vendredi que dans la région du Lac Pilon, la loi autorise les gens à tirer avec leur fusil sur les terres publiques à condition qu'ils soient à plus de 300 mètres de la maison la plus proche.
Les habitants souhaitent que la réglementation soit modifiée.
En attendant, M. Charbonneau organise un nettoyage pour rétablir la terre et la paix.