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Une fusillade dans un Starbucks de Laval fait un mort et des blessés

Pour le maire de Laval, il est inacceptable que de tels événements violents se produisent dans des lieux publics en plein jour.

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Un mort et trois blessées après une fusillade près d'un Starbucks de Laval Un mort et trois blessées après une fusillade près d'un Starbucks de Laval

Le Service de police de Laval (SPL) a fait état d'une fusillade dans un café Starbucks, non loin de l'intersection de l'autoroute 440 et de la 100e avenue à Laval, mercredi avant-midi. Quelques heures après les événements, les autorités ont confirmé la mort d'un homme dans la quarantaine, après avoir rapporté trois blessés.

D'après La Presse et TVA Nouvelles, le chef du groupe criminel organisé «très influent» à Laval «The Greeks» ou «les Grecs de Chomedey», Charalambos Theologou, aurait été abattu. Il aurait été ciblé dans la fusillade.

Pressée de questions sur les victimes, la porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Laurie Avoine, a évoqué qu'elles pourraient être «possiblement reliées» et qu'il «pourrait possiblement s'agir d'un événement qui serait relié au crime organisé». On ne craindrait pas pour la vie des deux autres personnes blessées.

«C'est pourquoi c'est le service des enquêtes des crimes contre la personne qui reprend le dossier», a-t-elle indiqué.

L'agente a confirmé plus tard qu'un homme était décédé. 

Pour l'instant, il n'y a eu aucune arrestation, selon la porte-parole. Elle a insisté pour dire que l'enquête de la SQ se poursuivait et qu'elle ne pouvait pas confirmer plus de détails.

Le Service de police de Laval était intervenu en premier après avoir été informé vers 10h30 de coups de feu dans le secteur. La SQ, qui a fait le point en début d'après-midi, a finalement repris l'enquête.

En entrevue avec Noovo Info, le sergent de la police de Laval Laurent Arsenault a indiqué peu avant midi qu'une «bonne partie du SPL» avait été mobilisée dans le cadre de l'opération sur les lieux.

«C'est dans un quartier commercial. Il y a plusieurs personnes, plusieurs témoins à rencontrer [...] Ce que je peux dire par contre, c'est que les lieux sont sécurisés», a indiqué le sergent Arsenault, demandant malgré tout à la population d'éviter le secteur afin de laisser les policiers faire leur travail.

«Inacceptable, choquant, intolérable»

Le maire de Laval, Stéphane Boyer, a fait le point sur la fusillade en fin d'après-midi mardi, en compagnie du directeur du SPL, Pierre Brochet. Celui-ci a qualifié l'événement d'«inacceptable, choquant et intolérable».

La visibilité policière et la pression sur le crime organisé seront augmentées dans les prochains jours, a assuré M. Brochet. Des secteurs et des acteurs stratégiques seront ainsi ciblés.

«Ma responsabilité, c'est d'assurer la responsabilité des Lavallois et on va prendre tous les moyens pour continuer en ce sens», a promis M. Brochet.

Le maire Boyer a aussi martelé qu'il était inacceptable que de tels événements violents se produisent dans des lieux publics en plein jour. «Mes pensées vont aux clients, aux employés, qui étaient sur place, qui étaient dans le café ou dans les magasins aux alentours qui ont dû vivre une scène qui était absolument terrible et traumatisante», a-t-il lancé, disant placer toute sa confiance envers la police et la SQ.

«Pouvoir se sentir en sécurité dans sa ville, c’est l’une des choses les plus fondamentales.»
- Stéphane Boyer, maire de Laval

En réaction à la fusillade, le ministre de la Sécurité publique, Ian Lafrenière, s'est dit «heureux de voir qu'il n’y a pas de victime innocente», mentionnant que l'événement semblait lié au crime organisé. Le député de Sainte-Rose, Christopher Skeete, de son côté, a affirmé sur X fréquenter «assez souvent» le café et a dit suivre «de près» la situation.

De son côté, la chaîne Starbucks a indiqué être «profondément bouleversée» par les événements et que l'entreprise collabore avec les policiers pour soutenir l'enquête.

«Nos pensées vont à nos clients, à leurs familles et à la communauté de Laval», a souligné Starbuck, confirmant que tous les employés qui étaient présents sont «sains et saufs et reçoivent le soutien dont ils ont besoin».

Avec de l'information de La Presse canadienne.