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Une agente de liaison de la police qui était en contact avec l'organisateur Chris Barber lors des manifestations du «convoi de la liberté» l'année dernière devrait poursuivre son témoignage, vendredi, lors de son procès criminel.
Le procès de deux organisateurs du «convoi de la liberté» a été bloqué vendredi après que la défense a exigé plus d'informations sur une mise à jour logicielle qui a effacé les données des téléphones d'au moins deux policières après la manifestation.
L'agente de liaison Nicole Bach devait être à la barre pour une deuxième journée dans le procès criminel de Tamara Lich et Chris Barber, mais la défense a plutôt des questions à poser à la police d'Ottawa sur les raisons pour lesquelles les messages textes de Mme Bach de cette période ont été supprimés.
Son témoignage a été reporté jusqu'à ce que les avocats obtiennent ces réponses.
Elle a déclaré jeudi au tribunal qu'elle avait reçu un courriel l'informant qu'elle devait mettre à jour le logiciel de son téléphone après la manifestation du début de 2022 et qu'elle ne savait pas que cela supprimerait tous ses messages.
Elle a eu un contact direct avec M. Barber tout au long de la manifestation.
La Couronne a fait valoir que la défense avait déjà pris connaissance de la perte potentielle de preuves à la suite de la mise à niveau il y a environ un an, mais la défense a déclaré qu'elle pensait que cela ne concernait que l'agente Isabelle Cyr.
Mme Cyr, qui a témoigné plus tôt cette semaine, a également potentiellement perdu des messages en raison de la mise à niveau du logiciel de son téléphone.
La défense a demandé à la police de divulguer la communication informant Mme Bach et d'autres policiers de la mise à niveau, mais a reçu un document de cinq pages entièrement caviardé.
Les avocats devront faire une demande formelle pour obtenir la version non expurgée.
Vendredi, devant le tribunal, l'avocate de M. Barber, Diane Magas, a déclaré qu'il était trop tôt pour dire quelle pourrait être l'importance de la possible élimination de ces messages, car «nous ne savons pas exactement tout ce qui a été perdu».
Les avocats ont également demandé à Mme Bach de déterrer tous les courriels qu'elle avait envoyés ou reçus concernant la divulgation de preuves dans l'affaire.
Me Magas a déclaré au tribunal avoir reçu quatre lots de courriels hautement expurgés. Certaines parties ont été masquées par la Couronne parce qu'elles étaient jugées non pertinentes, tandis que d'autres ont été expurgées par les avocats de la police d'Ottawa parce qu'elles tombaient sous le secret professionnel de l'avocat.
Mme Lich et M. Barber sont tous deux accusés de méfaits et d'avoir conseillé à d'autres de commettre des méfaits et d'intimidation, entre autres accusations, en relation avec les manifestations contre les mesures de santé publique liées à la COVID-19 et contre le gouvernement libéral l'hiver dernier, qui ont bloqué le centre-ville d'Ottawa pendant trois semaines.
Les avocats de la Couronne, de la défense et de la police d'Ottawa devraient discuter de ces documents caviardés lorsque les procédures reprendront le 26 octobre.