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Le candidat à la direction du parti conservateur Jean Charest a déclaré jeudi qu’il ne modifierait pas les lois canadiennes actuelles sur les armes à feu, y compris en ce qui concerne l’interdiction des armes à feu «d’assaut».
M. Charest a déclaré en entrevue qu’en matière de contrôle des armes à feu, l’accent devrait être mis sur l’arrêt du trafic d’armes de poing au Canada en provenance des États-Unis.
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Interrogé spécifiquement sur l’interdiction par le gouvernement libéral de quelque 1500 modèles d’armes à feu, M. Charest a déclaré qu’il «ne cherchait pas à modifier les lois telles qu’elles sont».
Le 1er mai 2020, le gouvernement libéral a désigné comme prohibés plus de 1500 modèles et variantes d’armes à feu de style «arme d’assaut». Cette interdiction a été contestée par de nombreux conservateurs et par des groupes de défense des propriétaires d’armes à feu, qui font souvent partie de la base militante conservatrice.
Le gouvernement avait prévu en mai 2020 une période d’amnistie de deux ans pour les propriétaires d’armes à feu visées par l’interdiction. Cette période d’amnistie devait prendre fin en mai prochain, mais Ottawa a annoncé mercredi une prolongation de 18 mois, soit jusqu’au 30 octobre 2023.
M. Trudeau s’était également engagé à mettre en place un programme de rachat de ces armes d’assaut prohibées. Lors de la dernière campagne électorale, le chef conservateur de l’époque, Erin O’Toole, avait fait marche arrière sur une promesse de plateforme du parti d’abroger cette interdiction.