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À 10 mois des élections, comment se définie l'identité du PQ? Entrevue avec le chef Paul St-Pierre Plamondon.
Au lendemain du congrès des membres du Parti québécois (PQ), le chef de la formation, Paul St-Pierre Plamondon, revient sur les grandes lignes adoptées en vue du scrutin provincial de 2022.
«Nous avons voulu mettre l’accent sur nos idées», avance le chef du parti, lorsque questionné sur les raisons qui ont poussé le PQ à ne pas insister sur les élections qui se dérouleront dans dix mois. «Plutôt que de parler de spéculations électorales, on a parlé de ce qui nous distingue. De l’avenir qu’on veut, de notre projet de pays [...] On a davantage été dans le contenu que dans la tactique électorale», ajoute PSPP qui en était à son premier congrès depuis qu’il est à la tête du PQ.
Visionnez la vidéo ci-dessus pour l’entrevue complète avec Paul St-Pierre Plamondon
Le PQ n’ayant récolté que 17,06 % des voix lors de la dernière élection en 2018, Saint-Pierre Plamondon estime qu’une des clés du succès est de ramener l’indépendance au centre des discussions. «Il y a une proportion très importante de la population au Québec qui est d’accord avec le fait que nous devrions avoir un pays», croit le leader. «C’est une base électorale très importante pour le parti», mentionne ce dernier.
L’application de la Loi 101, qui protège le français dans la province, est également un cheval de bataille du PQ. «On est le seul parti qui dit que la CAQ ne va pas assez loin pendant que QS et les Libéraux chantent les louanges» du gouvernement.
«On ne veut pas consentir à notre déclin linguistique, culturel et économique dans un Canada qui nous méprise».