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Binnington, des Blues de St. Louis, a été préféré à Adin Hill, des Golden Knights de Vegas, et Samuel Montembeault, du Canadien de Montréal.
Don Sweeney a vu Jordan Binnington aider les Blues de St. Louis à vaincre les Bruins de Boston sur leur patinoire lors du septième match de la finale de la Coupe Stanley en 2019.
Six ans plus tard, Sweeney et l'entraîneur Jon Cooper ont décidé de confier le filet de l'équipe canadienne à Binnington pour commencer la Confrontation des 4 nations.
«Il est quelqu'un de confiant et qui veut se retrouver dans cette position, a dit Cooper au sujet de Binnington. Ce n'est pas une décision qui a été prise il y a des mois. Nous y avons beaucoup réfléchi.
«Il (Binnington) a joué dans des matchs importants. Il est un compétiteur. Ce n'est pas que les autres ne le sont pas et ils seront prêts s'il se produit quelque chose. Mais Jordan sera notre gars. Il a ce feu, cette passion et il est prêt pour ce qui l'attend.»
Binnington a été préféré à Adin Hill, est Golden Knights de Vegas, et Samuel Montembeault, du Canadien de Montréal.
Sweeney a souligné que Binnington et Hill avaient chacun une coupe Stanley à leur palmarès. Pour sa part, Montembeault a aidé le Canada à remporter le Championnat du monde en 2023.
«Nous n'avions pas de souci, peu importe qui allait se retrouver devant le filet», a dit Sweeney, directeur général des Bruins et de l'équipe canadienne.
Sweeney a aussi admis qu'il aurait peut-être aimé pouvoir choisir ses gardiens, comme le reste de l'équipe, un peu plus près du début du tournoi afin de choisir ceux qui traversent la meilleure séquence.
Binnington, Hill et Montembeault connaissent des saisons ordinaires au niveau des statistiques.
Logan Thompson, des Capitals de Washington, et Darcy Kuemper, des Kings de Los Angeles, présentent de loin les meilleurs chiffres parmi les gardiens canadiens cette saison. Mackenzie Blackwood se retrouve aussi dans le top-4 des gardiens canadiens qui ont joué au moins 10 matchs cette saison au chapitre de la moyenne de buts alloués et du taux d'efficacité.
Peu importe, Sweeney ne peut remonter dans le temps et changer ses choix. Binnington aura maintenant la pression de prouver qu'il peut livrer la marchandise pour le Canada et succéder aux Martin Brodeur, Roberto Luongo et Carey Price, qui ont aidé l'Unifolié à remporter les grands honneurs sur la scène internationale au cours des dernières décennies.
«C'est spécial. C'est vrai. Les derniers jours ont été amusants. J'ai hâte que ça commence demain», a dit Binnington, qui est âgé de 31 ans.
Binnington a été un choix de troisième tour des Blues en 2011. Il est passé par l'ECHL durant son parcours vers la LNH.
Il a représenté le Canada au Mondial junior, puis une seule fois au niveau senior, le printemps dernier au Championnat mondial, quand le Canada a pris le quatrième rang.
«Je suis très fier, a dit Binnington. J'ai grandi en regardant ces tournois et maintenant je suis ici. Je dois vivre dans le moment. C'est le même jeu, la même rondelle. Je me concentre sur ce que je peux contrôler.»
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Hill sera l'adjoint de Binnington mercredi face à la Suède. Cela signifie que Montembeault se contentera du rôle de troisième gardien.
«Sam est un gardien en progression que Hockey Canada suit depuis longtemps. Il a eu du succès au Championnat du monde et il a du succès ici dans l'un des plus grands marchés de hockey, a souligné Sweeney. Il a bien tout absorbé dans le processus pour arriver ici et il a le potentiel de continuer à grandir.»
Montembeault a pris la nouvelle avec le sourire.
«C'est correct. C'est sûr que j'aimerais jouer, mais c'est bon d'être présent ici et de vivre cette expérience, a dit le gardien québécois. Ils devaient choisir parmi trois bons gardiens et je comprends ça. Je reste prêt. On sait jamais ce qui peut arriver.»
Montembeault a raconté que Cooper a parlé dans une réunion d'équipe du défenseur P.K. Subban. Ce dernier avait participé à un seul match lors des Jeux olympiques de Sotchi en 2014, mais souriait autant que ses coéquipiers sur les photos après la conquête de l'or par le Canada. Il a affirmé que Subban parlait de cette expérience comme l'une de ses plus belles durant sa carrière.
«Je veux faire la même chose et profiter pleinement de l'expérience», a dit Montembeault.
«En plus, c'est ici à Montréal. Ce sera électrique dans le building», a-t-il conclu.