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Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada, affilié à la CSN, ont manifesté dans les rues de Montréal, mercredi, réclamant une «négociation de bonne foi de la part de leur employeur».
Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada, affilié à la CSN, ont manifesté dans les rues de Montréal, mercredi, réclamant une «négociation de bonne foi de la part de leur employeur».
Les manifestants demandent au ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, d’intervenir dans les négociations entre les syndiqués et l’entreprise spécialisée en entretien de moteurs d'avions, qui a décidé de mettre 530 travailleurs en lock-out le 15 mars dernier. Les travailleurs avaient décidé à ce moment de se réunir pour se prononcer sur un mandat de grève.
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Les syndiqués déplorent le fait que M. Fitzgibbon ait «offert 334M$ à l’industrie québécoise de l’aérospatiale, dont fait partie Rolls-Royce Canada», qui a ensuite déclenché un lock-out.
«Les têtes dirigeantes de Rolls-Royce ont cru bon décréter un lock-out à leur usine de Lachine dans le but de saccager le fonds de pension des employés et de geler leurs salaires pendant deux ans. Comment expliquer qu’un employeur s’approprie des fonds publics pour créer de l’emploi au Québec tout en décrétant un lock-out de plusieurs mois?», a déclaré le syndicat sur sa page Facebook.
Malgré des négociations intensives, les deux parties n'avaient pas réussi à s’entendre sur le renouvellement de la convention collective, échue depuis mars 2020.
«Rolls-Royce Canada doit cesser de se comporter en voyou et traiter ses salariés avec respect!», a conclu le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada sur la page de son évènement.
Selon la CSN, l’entreprise souhaite «mettre un terme au régime de retraite à prestations déterminées et imposer un gel des salaires pour les années 2020 et 2021».
-Avec les informations de La Presse canadienne