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Aucun élève n'a été en danger.
Une arme à plomb «non fonctionnelle» a causé toute une commotion à l'école Val-Mauricie, à Shawinigan, lundi: l'établissement et ses occupants ont été confinés une bonne partie de la soirée pour laisser la Sûreté du Québec (SQ) mener son opération.
C’est en début d’après-midi que les élèves et le personnel de l’établissement scolaire ont été forcés de se barricader en raison de la circulation d’une image prise dans un vestiaire montrant une arme.
Les policiers ont rapidement trouvé et saisi l’arme en question, mais l’enquête des autorités s’est prolongée une partie de la soirée afin d’assurer la sécurité de tout un chacun.
Aucun élève n'a été en danger et la situation a été maitrisée, indique-t-on.
Des élèves ont admis que cet évènement les a tout de même ébranlés.
«J'ai pleuré en fin de journée. C'était vraiment stressant. Mes parents m'ont posé plein de questions.»
Des élèves auraient trouvé l'arme dans le sac d'un camarade de classe. Ils auraient décidé de se prendre en photo avec l'arme et de diffuser le cliché sur les réseaux sociaux, ce qui a alerté les autorités.
La SQ a rapporté mardi que cinq personnes ont été rencontrées à la suite de cet épisode. Quatre individus sont d'âge mineur, mais le cinquième est âgé de 18 ans. Celui-ci a été libéré sous promesse de comparaitre et devra se soumettre à plusieurs conditions.
Il n'est pas impossible que des accusations soient déposées contre les quatre autres mineurs dans cette affaire.
«Les gens ont été confinés dans les classes, mais c'était dans le but de faciliter l'opération policière [...] Dans la première demi-heure, l'arme a été récupérée et les personnes d'intérêt ont été retracées», a indiqué Éloïse Cossette de la SQ en entrevue avec Noovo Info.
«C'est une situation où on n'avait pas de menace, mais on avait un objet qui n'avait pas sa place en milieu scolaire», a-t-elle précisé.
Le Centre de services scolaire de l'Énergie a refusé notre demande d'entrevue, mais a déclaré que l'opération de confinement «s'est bien déroulée».
«Nous avons mis en place un soutien psychosocial auprès des élèves et du personnel en prévention», a écrit le CSS dans une réponse par courriel.
-Avec de l'information de Frédérique Bacon et de Valérie Gendron pour Noovo Info