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La dame dans la vingtaine a été accusée de promouvoir le trafic humain en exploitant des filles mineures pour obtenir de l’argent via des vidéos de danse sur Tiktok.
Un tribunal a condamné une femme égyptienne à trois ans de prison après qu'elle ait été déclarée coupable d’exploitation et de trafic humain dans une affaire de vidéos de filles dansant sur TikTok.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
L’influenceuse Haneen Hossam a été arrêtée en 2020 pour des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, alors que ses agissements ont été considérés comme étant une répression contre les droits humains par les responsables gouvernementaux du pays africain.
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La dame dans la vingtaine a été accusée de promouvoir le trafic humain en exploitant des filles mineures pour obtenir de l’argent via des vidéos de danse sur Tiktok. Les détails exactes de ces accusations n’a pas été spécifiée par les tribunaux.
Hossam avait écopé d’une peine de 10 ans de détention, mais un juge de la Cour pénale du Caire a réduit sa sentence à trois ans de prison, lundi. Une amende de 200 000 livres égyptiennes, soit un peu plus de 13 500 dollars canadiens.
La décision du tribunal égyptien est définitive et ne peut être portée en appel.
Les accusations proviennent en partie de l'invitation de Hossam aux jeunes filles à rejoindre une autre plateforme, Likee, affirmant qu'elles pourraient générer plus d'argent avec leurs vidéos.
Hossam et d’autres femmes, dont l’influenceuse TikTok Mawada Eladhm, avaient initialement été condamnées à deux ans de prison pour avoir «violé les valeurs et les principes égyptiens», pour incitation à la débauche et pour trafic humain.
Une cour d'appel avait annulé les peines et les deux femmes ont été libérées.
Cependant, les procureurs ont contesté la décision et les ont accusés de trafic humain. Le tribunal pénal du Caire a par la suite condamné Hossam à 10 ans de prison en juin, alors qu'Eladhm a écopé d'une peine de six ans.
Hossam et Eladhm étaient devenues célèbres sur TikTok, obtenant des millions d’abonnés au fil des années pour leurs courtes vidéos, mêlant danse et musique pop égyptienne.
Dans les vidéos, on peut voir les femmes se maquiller, faire la pose dans des voitures, danser dans des cuisines et jouer la comédie dans divers sketchs.