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Gants, sacs de plastique doublé, nettoyage de main: les nombreuses morts d’oiseaux causées par la grippe aviaire amènent le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MAPAQ) à rappeler les façons de faire concernant la disposition des carcasses.
Le ministère indique que de manières générales, «les carcasses d’oiseaux sauvages peuvent être mises dans un sac et jetées aux ordures ménagères.» Il faut toutefois éviter à tout prix de les toucher à mains nues et dans tous les cas, un rigoureux lavage de main doit suivre l’opération. Le nettoyage s’effectue avec un savon de base ou une solution «hydroalcoolique avec une concentration d’au moins 60% d’alcool.»
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«La meilleure façon de procéder est de porter des gants et d'utiliser un sac de plastique doublé pour ramasser la carcasse, puis de jeter le tout aux déchets», explique-t-on. Il faut évitez de toucher aux yeux, à la bouche ou au nez lors de la manipulation et après celle-ci.
«Portez des lunettes de protection et un masque d’intervention s’il y a un risque de projection de gouttelettes au cours des manipulations. Placez-vous le dos au vent pour que les goulettes s’éloignent de vous de façon naturelle», soutiennent les autorités.
En avril dernier l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) soulignait que la propagation de la maladie était «importante et soutenue» en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique du Nord.
Les oiseaux migrateurs seraient à l’organe de la transmission du virus.
L'ACIA indique qu'aucun remède n'existe contre cette maladie et que le taux de mortalité des oiseaux atteints de la maladie est élevé. Les oiseaux excrètent le virus dans leur salive, leurs sécrétions nasales et leurs excréments.
La grippe aviaire, connue aussi sous le nom de l’influenza aviaire, touche plusieurs oiseaux destinés à la consommation, les poulets, les dindes, les cailles et les pintades notamment, les oiseaux de compagnie et les oiseaux sauvages.
Il est cependant assez rare que le virus se transmette des oiseaux aux humains. Le risque pour la population générale est donc faible. «Il n’y a pas de transmission soutenue entre les personnes. Lorsqu’il y a transmission, le virus affecte généralement les travailleurs en contact étroit et soutenu avec de la volaille infectée en milieu fermé», soutient-on.