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La mission Artemis II devrait s’envoler vers la Lune en novembre 2024 comme convenu, ont confirmé les responsables du programme mardi.
Les quatre astronautes de la mission Artemis II devraient s’envoler vers la Lune en novembre 2024 comme convenu, ont confirmé les responsables du programme mardi au Kennedy Space Center en Floride.
Le Canadien Jeremy Hanson et les Américains Christina Hammock Koch, Victor Glover et G. Reid Wiseman ont vu leur vaisseau spatial et ont pu commencer à étudier les différentes fonctionnalités de ce dernier.
«Nous avons vraiment confiance en cette équipe. Nous savons que nous ne partirons pas si nous ne sommes pas prêts […], mais jusqu’à maintenant, je crois que toutes les bonnes choses sont faites», a affirmé en conférence de presse l’astronaute Reid Wiseman, qui s’exprimait au nom de ses trois collègues.
«Nous avons été occupés dans les derniers mois», a avoué l’astronaute qui a relaté les nombreuses rencontres avec les ingénieurs et tous les spécialistes qui travaillent sur le projet.
«Le niveau de succès de cette mission se définira par la marche de nos futurs collègues sur la Lune, et construite la base spatiale Gateway. Artemis 2 est une petite touche dans tout le programme», a-t-il conclu.
L’Ontarien Jeremy Hansen, qui sera spécialiste de mission, a indiqué que lui et son équipe ont eu des frissons quand ils ont enfin pu découvrir l’intérieur de la capsule Orion qui les transportera autour de la Lune.
L’astronaute canadien raconte qu’il a toujours su qu’aller sur la Lune serait difficile, mais maintenant qu’il a visité de plus près les coulisses de la mission, il estime que ce périple est encore plus difficile qu’il ne le croyait.
Rappelons que Artemis II jettera de nouvelles bases sur la prochaine mission du programme du même nom afin de construire une station spatiale en orbite habitée autour de la Lune et d’éventuellement apprivoiser l’exploration de l’espace lointain, comme la planète Mars.
La mission devrait durer 10 jours et permettra de tester, notamment, le bon fonctionnement de l’ensemble des systèmes, des instruments de vol.
L’équipage sera en orbite autour de la Terre, et se propulsera des centaines de milliers de kilomètres plus loin pour une manœuvre en forme de 8 autour de la Lune, avant que son élan ne le ramène à la maison. Cela fera du Canada et des États-Unis les deux seuls pays à ne s'être jamais aventurés dans cette région au-delà de la face cachée de la Lune.
S’il réussit, le vol marquera la première fois qu’un humain s’aventurera aussi loin de la Terre et préparera le terrain pour une autre mission (Artemis III) prévue en décembre 2025 où des humains se poseront sur le satellite naturel de notre planète.
«Nous sommes dans une course de l’espace avec la Chine», a souligné Bill Nelson, l’administrateur de la NASA.
Dans les dernières années, le gouvernement chinois a fait construire des iles artificielles dans le sud de la mer de Chine afin d’y construire des installations militaires.
Le chef de la NASA craint que ces comportements se reproduisent sur la Lune et que la Chine revendique celle-ci comme l’un de ses territoires.
«Nous voulons avoir une utilisation de l’espace qui est pacifique et qui est axée sur la collaboration internationale», a-t-il expliqué. «Naturellement, je ne désire pas que la Chine envoie des humains sur le pôle Sud de la Lune».
Rappelons que la Chine prévoit envoyer plusieurs missions lunaires habitées dans les prochaines décennies.
Avec des informations de la Presse canadienne