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Combattre l’érosion: aucune somme de garantie pour les Îles-de-la-Madeleine
Le chef caquiste François Legault refuse de garantir aux Îles-de-la-Madeleine une part précise des 100 millions $ promis contre l'érosion des berges, même si l'archipel vient d'être violemment frappé par une tempête post-tropicale.
«C'est ici que c'est le plus pressant d'agir», a pourtant reconnu M. Legault en conférence de presse sur place lundi.
La fin de semaine dernière, la tempête Fiona, avec ses vents de plus de 120 k/h, a endommagé des routes, des toitures, des berges, inondé des bâtiments, etc.
«Il y a une plus grande fréquence et une plus grande intensité de ce genre d'impacts», a-t-il poursuivi concernant les Îles, particulièrement exposées aux effets néfastes des changements climatiques.
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Cependant, M. Legault ne veut pas assurer une enveloppe dédiée pour les berges des Îles.
«Il y a de l'érosion des berges dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, en Côte-Nord. Je ne pense pas qu'on va commencer à voir un programme pour chaque région.»
Il était au côté de son candidat Jonathan Lapierre, le maire actuel des Îles-de-la-Madeleine, qui a lui-même déjà déploré les sommes insuffisantes consacrées à l'adaptation climatique, mais qui maintenant se dit satisfait des sommes promises.
Les 100 millions $ pour tout le Québec s'ajouteraient à une enveloppe déjà existante de 70 millions $.
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«Si c'est nécessaire d'en ajouter, on va en ajouter», a assuré M. Legault.
Il s'engage aussi à monter un inventaire des travaux à réaliser pour contrer l'érosion des berges.
M. Legault a fait une pause dans sa campagne électorale, lundi, pour aller à titre de premier ministre constater les dégâts causés par la tempête Fiona aux Îles-de-la-Madeleine.
Il a discuté avec le maire par intérim Gaétan Richard.
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