La Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal rapporte cinq cas de surdoses sévères au cours des derniers 48h en lien avec la consommation de crack.
Selon le CIUSSS, au moins trois de ces cas seraient liés à «substance fumée sous forme d’une roche bleutée vendue comme du crack.»
Ces incidents font l’objet d’une enquête.
«Lors d’une surdose d’opioïdes, une personne risque de présenter les symptômes suivants: somnolence importante, ronflements, myosis (pupilles contractées), difficultés respiratoires et cyanose (lèvres et ongles bleutés). Ces symptômes sont susceptibles d’évoluer vers un arrêt cardio-respiratoire», a informé le CIUSSS.
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Il est possible de renverser les effets d’une surdose en administrant de la nalaxone. En cas de surdose, il est primordial de communiquer immédiatement avec le 911.
Pratiques de consommation à risques réduits:
- Pour les personnes qui consomment par injection, fréquenter régulièrement les services de consommation supervisée
- Éviter de consommer seul
- Lorsque plusieurs personnes consomment, éviter de consommer tous en même temps
- Fréquenter les services d’analyse de substances psychoactives
- Diminuer la dose de drogue pour tester ses effets
- Avoir de la naloxone disponible en quantité suffisante et savoir l’utiliser lorsqu’une personne présente des signes de surdose. En cas de doute, ne pas hésiter à l’utiliser (aucun danger même si non nécessaire)
- Appeler le 911 en cas de surdose (la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose assure l’immunité contre les poursuites pour possession simple aux témoins de surdose ayant composé le 911)

