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Christy Clark tourne aussi le dos à la course à la chefferie du PLC

L'ex-première ministre de la Colombie-Britannique Christy Clark ne tentera pas de succéder à Justin Trudeau.

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Christy Clark, ancienne première ministre de la Colombie-Britannique, alors qu'elle participait à un sommet sur les relations entre le Canada et les États-Unis, à Toronto, en juin 2024. (Chris Young | La Presse canadienne)

L'ex-première ministre de la Colombie-Britannique Christy Clark annonce qu'elle a décidé de ne pas tenter de succéder à Justin Trudeau à la tête du Parti libéral du Canada.

Elle mentionne, dans les raisons motivant son choix, qu'elle estime ne pas avoir suffisamment de temps pour «connecter» comme elle le voudrait «avec les Canadiens francophones dans leur langue».

«J'ai travaillé fort à améliorer mon français, mais il n'est pas (au niveau) où il devrait être, aujourd'hui», a écrit Mme Clark dans une déclaration rédigée en anglais envoyée aux personnes inscrites à une liste de distribution de son site web.

Elle a soutenu que sa décision avait été «difficile». «Le moment de la démission du premier ministre n'a tout simplement pas laissé assez de temps au parti pour mettre en place un processus qui va renouveler et faire grandir notre parti, a poursuivi celle qui était une candidate pressentie. Notre parti doit toujours trouver une façon de générer un nouveau ''momentum''.»

Les aspirants candidats à la direction du PLC ont jusqu'au 23 janvier pour officialiser leur candidature, tandis que le résultat du scrutin sera connu le 9 mars.

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Jusqu’à présent, le député ontarien Chandra Arya, l'ex-élu montréalais Frank Baylis et le député mi'kmaq Jaime Battiste ont fait savoir qu'ils comptaient faire partie de la course.

- Avec des informations de David Baxter