La députée de Sherbrooke et membre de Québec solidaire, Christine Labrie promet de prendre bien soin de l'Abitibi-Témiscamingue si elle est nommée porte-parole de son parti.
De passage en Abitibi-Témiscamingue pour plusieurs jours, Christine Labrie a rencontré des membres de QS et des citoyens à La Sarre, Rouyn-Noranda et Val-d'Or.
Elle a fait le plein d'idées, mais a aussi pu exposer sa vision des choses.
Dans cette course à la succession de Manon Massé, elle se bat notamment contre l'ancienne députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien.
Christine Labrie ne voit pas ça comme un désavantage ici, pourtant une région qui n'a aucun élu de son parti.
«Ça fait un peu bizarre, je voudrais, de se retrouver dans cette course. Émilise ferait une excellente co-porte-parole, je n'ai aucun doute là-dessus. On a des visions quand même un peu différentes au niveau stratégique. J'estime être en mesure de représenter les intérêts des régions, je suis députée d'une circonscription en région, avec une capitale régionale comme Sherbrooke. J'ai une grande sensibilité au fait qu'on ne peut pas mettre toutes les régions dans le même panier. Elles ont des spécificités.»
Quant à la dernière élection et à la forte représentation caquiste, Christine Labrie estime que le parti de François Legault n'est pas impressionnant avec sa deuxième opportunité.
«Une deuxième chance d'apporter les changements annoncés en 2018. Par contre, les gens observent ce que fait la CAQ et accumulent une certaine déception. Ça se fait sentir un an après le début du deuxième mandat. C'est particulièrement vrai pour l'accès aux soins de santé.»
Christine Labrie sera d'un 5 à 7 ce soir (lundi) à la microbrasserie le Prospecteur, de Val-d'Or, pour rencontrer des citoyens.
