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Charlotte (nom fictif), une dame victime d'agressions sexuelles, a révélé à Noovo Info que son agresseur ne serait pas transféré dans une maison de transition près de chez elle, mais plutôt dans une autre région de la province. Service correctionnel Canada prévoyait initialement l'envoyer dans une maison de transition à proximité pour lui prodiguer des soins médicaux, malgré les craintes de la victime.
Charlotte dit avoir été contactée par Service correctionnel Canada à la suite d'un reportage de Noovo Info diffusé lundi. L'agence fédérale lui aurait présenté ses excuses et, selon la dame, l’individu de 79 ans ne pourra plus jamais se retrouver dans la même région qu’elle.
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«Je viens de passer 10 jours à pleurer et à ne pas dormir. Il a fallu qu’un média intervienne pour qu’on trouve une solution alors que, de prime abord, on me disait que c’était impossible, qu’il n’y avait rien à faire, sauf écrire une nouvelle demande pour sa prochaine audience», nous a écrit la victime.
Lors d’un long entretien avec le journaliste Mathieu Boivin, la dame confiait qu’elle resterait toujours marquée par les violences physiques et sexuelles de l’homme avec qui elle a vécu pendant huit ans.
L'homme a été condamné à cinq ans de prison pour agression sexuelle et viol après avoir été dénoncé par Charlotte. Le 13 janvier dernier, elle avait appris qu’il serait transféré en maison de transition près de chez elle pour obtenir des soins.
«On m’a répété que cette erreur n’aurait pas dû arriver», a noté Charlotte.
De son côté, Service correctionnel Canada n’a pas voulu confirmer l’information avancée par la victime et n’a pas voulu commenter l’affaire pour des raisons de confidentialité.
«Je tiens à vous remercier de tout cœur d’avoir accepté de m’aider. Je vous serai éternellement reconnaissante. Et j’espère que ce reportage pourra aider d’autres victimes qui vivent de telles erreurs», a conclu la dame.
Avec l'information de Mathieu Boivin pour Noovo Info