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De plus en plus populaire au Québec, le pickleball séduit toutes les générations par sa simplicité et son accessibilité.
Vous avez peut-être remarqué cette effervescence grandissante autour du pickleball. Ce sport, dont on entendait à peine parler il y a quelques années, est désormais incontournable au Québec. Des parcs de quartier aux centres sportifs, difficile de passer à côté. Et les chiffres le confirment: le hype est bien réel. Les inscriptions à la Fédération québécoise de pickleball ont été multipliées par plus de sept en seulement deux ans.
«Il y a deux ou trois ans, on comptait environ 2 500 membres au sein de la Fédération. Aujourd'hui, on en est à près de 19 000», explique Stéphane Brière, encore surpris par la montée fulgurante du sport. «On estime qu’en marge de la Fédération, il y a environ 50 000 personnes qui jouent au pickleball au Québec», précise Stéphane Brière, directeur général de la Fédération.
Le pickleball, souvent décrit comme un mélange de badminton, tennis et ping-pong, est accessible à tous. «C’est simple à apprendre, et c’est ce qui plaît», souligne M. Brière. Sur un terrain de la taille d’un court de badminton, on joue avec une raquette ressemblant à celle du ping-pong à un sport qui ressemble… pas mal au tennis.
Trois règles de base suffisent pour s’initier: le service doit être frappé en diagonale avec un rebond et la balle doit rebondir également sur le retour de service. Il faut aussi être conscient de la zone appelée «ligne de non-volée», près du filet, où il est interdit de frapper la balle à la volée.
«C’est vraiment amusant», affirme Pascal Gauthier, un joueur de pickleball. «C’est un sport très sociable qui s’apprend vite — pas besoin d’être un grand sportif pour y jouer», souligne le passionné de pickleball. Pour lui, l’aspect stratégique est particulièrement stimulant, parce qu’il se joue généralement en équipe de deux.
Autrefois considéré comme un jeu pour retraités, le pickleball attire désormais une toute nouvelle génération. «Les 18-34 ans sont ceux qui augmentent le plus en nombre», ajoute Stéphane Brière. «On voit de plus en plus de jeunes s’intéresser au sport, et même percer sur la scène professionnelle.»
Il fait notamment référence à Catherine Parenteau, une Québécoise de 30 ans, qui s’impose présentement comme l’une des meilleures joueuses au monde. Avec des Québécois qui frappent aux portes des compétitions internationales, le pickleball est en passe de devenir bien plus qu’un simple loisir; un véritable phénomène sportif.