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Les locataires d’un immeuble à logements de Notre-Dame-de-Grâce sont mécontents que des rénovations majeures les privent de leur stationnement intérieur pendant plusieurs mois.
Les locataires d’un immeuble à logements de Notre-Dame-de-Grâce sont mécontents que des rénovations majeures les privent de leur stationnement intérieur pendant plusieurs mois.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
L’immeuble de plus de 300 unités est situé à proximité de la rue Sherbrooke Ouest et du boulevard Cavendish, où le stationnement est difficile à trouver.
«C’est frustrant», a avoué la locataire Melissa Gelfand.
Elle et ses voisins se sont tous habitués aux tracas des rénovations majeures, mais disons que la prochaine étape ne se déroule pas bien.
Les rénovations signifient que les places de stationnement souterraines doivent être dégagées des voitures, ce qui, selon elle, oblige plus de 100 véhicules à être déplacés.
Des locataires comme Evylne Budkewitsc, qui vit dans l’immeuble depuis plus de 20 ans, ne savent pas où ils iront.
«Il y a tellement de voitures, et NDG est un quartier terrible pour se garer, en plus de l’hiver, avec toutes les tempêtes de neige que nous recevons, nous allons tous nous battre pour une place dans tout le quartier», a-t-elle mentionné.
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Le garage devrait rester fermé pendant au moins six mois, à compter du 6 février, et les locataires seront indemnisés mensuellement.
Dans une lettre aux locataires, les propriétaires de l’immeuble ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas retarder les rénovations.
On s’inquiète également des hausses de loyer proposées de plus de 11%. Les propriétaires ont soutenu avoir utilisé le système de calcul du Tribunal administratif du logement (TAL) du Québec en tenant compte des travaux majeurs en 2022.
«Nous avons effectué des travaux majeurs en 2022 pour plus de 6 500 000 $, incluant les portes et fenêtres, l’isolation du bâtiment, le revêtement extérieur et la toiture. De plus, les autres facteurs considérés dans le calcul sont la variation des taxes municipales, les taxes scolaires, les assurances et l’augmentation des gaz», a écrit Danny Brouillard, directeur général du Groupe Laberge, dans un courriel à CTV News.
Mme Gelfand a souligné qu’elle était consciente que l’inflation faisait grimper les prix, mais soutient que «les locataires souffrent».
Martin Messier, président de l’Association des propriétaires du Québec, a dit que 2022 était une année particulièrement coûteuse.
«J’ai vu de nombreux bâtiments bénéficier d’augmentations de 4 à 6%, voire de 17% dans certains cas, où vous mélangez des augmentations d’assurance, des augmentations de taxes et des réparations majeures», a affirmé M. Messier.
Il a ajouté que les locataires devraient entrer en contact avec leurs propriétaires pour comprendre les chiffres.
Les défenseurs des locataires disent qu’ils peuvent aussi aider. «Les communautés de logement sont là pour soutenir les locataires et pour vérifier si l’augmentation de loyer est abusive ou non», a expliqué Catherine Lussier, organisatrice communautaire basée à Montréal au FRAPRU, un groupe de défense des droits au logement.
Avec les rénovations de leur garage à partir de la semaine prochaine, les locataires espèrent toujours une flexibilité de dernière minute.