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La présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, s’est dite d’accord avec la volonté du gouvernement Legault pour plafonner la hausse des tarifs à 3%.
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Mme Brochu a toutefois admis qu’un jour, ces tarifs ne seront «peut-être pas suffisants» pour subvenir aux besoins d’Hydro-Québec.
Hydro-Québec est victime de sa popularité. La société d'État devra produire significativement plus d'énergie pour répondre à la demande dans un contexte de transition énergétique.
Le Québec aura besoin de 100 térawatts-heures (TWh) additionnels d'énergie si la province veut atteindre la carboneutralité d'ici 2050, selon le plan stratégique 2022-2026 déposé jeudi par Hydro-Québec.
«Je dis qu'on arrive à une période charnière parce que, là, on est au début de ce qu'on appelle la transition énergétique, a expliqué Sophie Brochu lors d'un événement virtuel visant à présenter le nouveau plan. Les gens qui, aujourd'hui, au Québec, consomment de l'énergie fossile, vont vouloir venir sur le réseau d'Hydro-Québec accroître leur consommation d'électricité.»
Hydro-Québec veut ainsi augmenter sa capacité de production de 5000 mégawatts (MW). Pour y parvenir, elle veut lancer des projets de 2000 MW dans ses centrales existantes d'ici 2035. Elle veut aussi constituer un portefeuille de projets éoliens de 3000 MW d'ici 2026.
Les Québécois devront aussi doubler leurs efforts en matière d'efficacité énergétique pour atteindre 8,2 TWh d'économies supplémentaires récurrentes d'ici 2029. Cela représente la production annuelle du complexe de La Romaine.
Pour l'électrification des transports, Hydro-Québec s'est donné l'objectif d'ajouter 4500 bornes de recharge standards dans les centres urbains d'ici 2028 et d'exploiter 2500 bornes de recharge rapide d'ici 2030.