Une possible hausse de cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) – également connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig – dans la région de Charlevoix a incité la Direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale à déclencher une enquête.
Dans une réponse par courriel, la Santé publique explique qu'un reportage de J.E. et du Journal de Montréal a convaincu les autorités à vérifier s'il existe réellement un «excès de cas de SLA dans la région de Charlevoix».
À la suite de l'enquête, des actions supplémentaires pourraient être entreprises «afin de pousser plus loin l’analyse et la compréhension de la situation».
Or, la Santé publique a mentionné à Noovo Info n'avoir reçu aucun signalement en lien avec la SLA dans la région.
La Direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale «n’a pas été informée d’une situation particulière dans Charlevoix concernant la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA)», indique-t-on.
Le CIUSSS de la Capitale-Nationale affirme que la Société de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) du Québec a été contactée. Ainsi, la Santé publique sera en mesure d'entrer en contact avec les personnes concernées dans la région de Charlevoix.
«La Direction de santé publique (DSPublique) du CIUSSS de la Capitale-Nationale prend très au sérieux la santé et la sécurité de l'ensemble de la population de la région, y compris celle de Charlevoix. Tous les signalements reçus sont analysés avec rigueur par nos experts. Dans la situation actuelle, la Direction de santé publique (DSPublique) du CIUSSS de la Capitale-Nationale n’exclut aucun scénario et entend jouer pleinement son rôle en termes de responsabilité populationnelle et collaborera étroitement avec les différents acteurs de la région de Charlevoix», conclut le CIUSSS dans sa réponse.
La SLA est une maladie neurodégénérative qui s'attaque aux «motoneurones (cellules nerveuses) du corps, ce qui entraîne une atrophie des muscles volontaires (qui se détériorent et s’affaiblissent)», explique SLA Québec sur son site Web.
Une personne atteinte de la maladie pourrait remarquer un affaiblissement des muscles des bras (biceps, triceps), des jambes (quadriceps, mollets), du visage, du cou et de la langue.
«Ce sont également des muscles volontaires qui permettent de manger, de soutenir et de bouger la tête et de faire des expressions faciales», mentionne SLA Québec.

